23 décembre 2015

¡Felices Fiestas!



Illustration : ManaAlchemist
Character : Sento Isuzu


¡¡Unas Felices Fiestas!! a todo@s con muchos regalitos, empezando con uno musical...

Joyeuses Fêtes à toutes et tous remplies de cadeaux, en commençant par un peu de musique!!...

Bones Festes a tots plens de rgals, començant amb la música!!...

Boa Festas para todos com muitos presentes, começando com um pouco de música!!...

Merry Christmas to all of you with a lot of gift, first with a musical one!!...

Buon Natale a tutti pieni di doni, a partire da un po' di musica!!...



Foc – Ebri Knight 



21 décembre 2015

MTV Unplugged : El Libro de las Mutaciones – Enrique Bunbury



MTV Unplugged : El Libro de las Mutaciones es el sexto álbum en vivo y el decimosexto de Enrique Bunbury. Fue grabado el 1 de septiembre de 2015 en los Estudios Churubusco de la Ciudad de México. Presentado en la MTV latinoamericana el 26 de noviembre, fue publicado el día siguiente bajo el sello discográfico de Sony Music. Bunbury se convirtió en el segundo cantante español en grabar un MTV Unplugged después de que lo hiciera Alejandro Sanz en 2001. Y pués, queda claro que es un regalo pa' todos los fans...
 
MTV Unplugged : El Libro de las Mutaciones est le sixième album live et le seizième de Enrique Bunbury. Enregistré le 1er septembre 2015 aux Studios Churubusco à Mexico. Diffusé sur la chaîne MTV latino-américaine, il est sorti le lendemain chez Sony Music. Bunbury est ainsi le deuxième chanteur espagnol à enregistrer un MTV Unplugged après Alejandro Sanz en 2001. Et il est évident qu'il s'agit d'un véritable régal pour les fans...
 
MTV Unplugged : El Libro de las Mutaciones is the sixth live album and the sixteenth of Enrique Bunbury. Registered on 1 Septembre 2015 at Chrubusco Studios in Mexico City. Aired on MTV Latin Americ a, it was released the nex day at Sony Music. Bunbury is thus the second Spanish singer to record an MTV Unplugged after Alejandro Sanz in 2001. And it is obvious that tis is a real pleasure for fans...



La Chispa Adecuada – Enrique Bunbury Feat. León Larregui 



15 décembre 2015

Te lo dije – Megan Maxwell


El día antes de su boda, Victoria encuentra a su novio liado con su mejor amiga. Decide dejarlo todo y, en medio de este caos emocional, su empresa le da un ultimatúm : obtener los derechos que van a permitirles tener un castillo escocés para rodar un anuncio de una marca de relojes. Si no quierre que su empresa la pone de patitas a la calle y perder así su fantástico estilo de vida, Victoria debe convencer un misterioso conde, proprietario del famoso castillo. Con esa difícil misión, Victoria se encamina a las Highlands en busca del conde McKenna. Pero allí, aparte de lluvia, paletos y vacas, solo encuentra a la mano derecha del invisible aristócrata, Niall, quien tiene un plan bien trazado para tratar a la española gruñona. Te lo dije es una divertida comedia romántica que, si no tiene nada que ver con la gran literatura, te hará pasar un buen momento entre amor y risas...

La veille de son mariage, Victoria surprend son fiancé avec sa meilleure amie. Elle décide de tout laisser tomber et c'est au milieu de ce chaos sentimental que son boss lui donne un ultimatum : obtenir les droits afin de pouvoir tourner une publicité pour une marque de montres dans un château écossais. Si elle ne veut pas se retrouver à la rue et perdre dans le même temps son fantastique niveau de vie, Victoria doit convaincre un mystérieux comte, propriétaire du château. C'est avec cette difficile mission que Victoria s'envole vers les Highlands à la recherche du comte McKenna. Mais à part la pluie, les ploucs et les vaches, elle ne trouve que le bras droit de l'invisible comte, Niall, qui a des plans bien précis concernant la grincheuse espagnole. Te lo dije est une comédie romantique qui, si elle n'a rien à voir avec la grande littérature, vous fera passer un bon moment entre amour et rires...

The day before her wedding, Victoria catches her boyfriend with her best friend. She decides to drop everything and in the middle of this emotional chaos, his boss gives her an ultimatum : get the rights to shoot a comercial for a brand of watches in a Scotish castle. If she does not end up in the street and loose at the same tim999e its fantastic living, Victoria must convince a mysterious count, owner of the castle. It is with this difficult mission that Victoria flew to the Highlands in searh of count McKenna. But apart from the rain, slobs and cows, she only finds the right arme of the invisible count, Niall, who has specific plans for the Spanish grumpy. Te lo dije is a romantic comedy which, if it has nothing to do with freat literature, will make you pass a good time between loave and laughter...

03 décembre 2015

Interview Tears of Hope & Gambeat



Aujourd'hui rencontre avec Tears of Hope, groupe narbonnais à la musique festive qui nous propose un album sorti début octobre. Enregistré à Barcelone par l'équipe (ou presque) de Manu Chao, retour sur cette expérience avec Cédric, chanteur guitariste avec, en cadeau, une réaction de Gambeat, producteur de Tears of Hope...

Clandestina – Bonjour les Tears of Hope, et pour commencer, qui êtes-vous?
Tears of Hope - Tears of Hope c’est Maxime Benavent à la basse, Antoine Miquel à la guitare et moi-même (Cédric Busque) au chant et guitare. Voilà l’équipe de scène mais nous avons la team dans l’ombre avec Emilie, Cyril et Dylan.
J’ai débuté l’aventure seul au départ en 2011 en sortant également le premier album «Acoustic meetings» uniquement voix et guitare plus un invité par morceau. Ensuite en 2012 j’ai commencé à rencontrer d’autres musiciens et nous avons fait une version que nous appelions «All the band» pour la différencier de la version solo puis on s’est pris au jeu. En 2014 en a découlé un ep «Electric meetings» ensuite la rencontre avec Gambeat (bassiste de La Ventura/Manu Chao) pour produire ce dernier album «Sem’anza» sorti en Octobre 2015.
Au final je n’ai été qu’un an tout seul.

Clandestina– Le nom du groupe a-t-il une histoire particulière?
Tears of Hope - Je ne voulais pas appeler le projet «Cédric Busque» et je souhaitais trouver un nom qui fasse penser à celui d’un groupe. Tears of hope, «Larmes d’espoir» représente le coté bien et mal, le coté fou heureux, clown triste et tous ces paradoxes m’ont toujours attiré. Les opposés qui s’attirent et que sans mal il ne peut exister le bien et vice-versa, je trouve que cela me ressemble plutôt assez et c’est généralement ce qui inspire mes textes.

Clandestina – Comment se réparti le travail au sein du groupe?
Tears of Hope - Je compose à la guitare, écris les textes, fais les structures et depuis que nous sommes en version «Sound System» je compose également les batteries. Seul car bien souvent l’inspiration me vient la nuit.
Une fois ce travail fait, je propose le morceau au reste du groupe et là commence un boulot de peaufinage, d’arrangements, tout le monde participe, nous rajoutons quelques samples si besoin, créons un pont ou une partie musicale, une intro … tout ce qui nous parait bon.

Clandestina – Nous sommes donc là pour parler de votre dernier album, Sem'anza, sorti début octobre. Pourquoi ce titre?
Tears of Hope - «Sem’anza» est la contraction de «Semillas» (Graines) et «Esperanza» (Espoir).
En espagnol car nous avons enregistré cet album à Barcelone au studio «La Panchita» dirigé par Gérard Casajùs, ex Manu Chao Radio Bemba et produit par Gambeat également de Manu Chao. Nous avons vécu à l’heure espagnole quelques temps et donc cela est venu comme ça.
Nous voulions une pochette aux cotés sombre et froid de la civilisation et d’un autre côté, la nature reprenant ses droits de gré ou de forces … Cette fleur qui pousse au milieu du béton est une lueur d’espoir ou au contraire un dernier souffle de vie bientôt recouvert … tout dépend comment on voit le verre … Nous jouons toujours sur cette ambiguïté de Larmes et d’espoir (Tears of hope).

Clandestina – Entre punk, rock alternatif et musique festive, cet album a des accents de la Mano Negra, n'est-il pas?
Tears of Hope - C’est plutôt un compliment.
J’ai toujours été un très grand fan de Manu Chao et de la Mano Negra. Enregistrer avec eux était l’idée qui s’imposait.
Quand je compose, j’écoute très souvent du Manu Chao donc forcément la compo qui en ressort a un goût de Manu … Si en plus le tout est produit par la même équipe alors automatiquement ça ressemble à du Manu Chao.
On me dit souvent que cela fait penser au Clash également mais la Mano Negra était très inspirée par les Clash. Je suis fier de la comparaison.

Clandestina – Vous avez choisi d'enregistrer à Barcelone, sous la production de Gambeat. Racontez-nous ce choix.
Tears of Hope - Après avoir enregistré l’ep «Electric meetings» en 2014 qui reprenait les compos du groupe depuis 2011 qui n’avaient jamais pu être sur cd, nous avons décidé de nous pencher sur un projet d’album qui présenterait de nouveaux morceaux que le public ne connaissait pas encore sauf quelques-unes sur scène.
Gambeat a apprécié notre tout premier clip «On the ground» qui était sorti en 2012 et présent sur l’ep. Nous avons parlé, d’abord par mail, ensuite nous nous sommes rencontrés à Mataró sur une date de Manu. Après le concert, dans les loges, nous avons parlé plus sérieusement de ce projet d’album, nous nous sommes donc donnés rendez-vous un an après pour travailler la pré-production à Narbonne. Nous avions à ce moment-là près d’une soixantaine de morceaux que nous avons joué devant lui et il s’est occupé de sélectionner les 12 meilleurs.
Quelques chansons comme «Je survole la vie», «La ronde de la vie» et «Get up» se sont faites au dernier moment. Ils ne devaient pas se trouver sur l’album mais Gambeat m’a demandé des morceaux en français et justement j’en avais écrit trois cette semaine-là … un hasard total. Les autres membres du groupe ne les avaient jamais entendues non plus. J’ai dû me lancer à les jouer voix et guitare et finalement ce sont les morceaux qui ouvrent l’album.

Clandestina – D'ailleurs en parlant de rencontres marquantes, vous avec également collaboré avec Biggz General, petit-fils de Bob Marley. Comment cela s'est-il fait et quel souvenir en gardez-vous?
Tears of Hope - Oui c’était juste fou.
J’avais ce matin-là, partagé un clip qu’un amis avait posté sur Facebook, du swing, rien à voir avec du reggae, et cet ami, voyant que j’avais partagé sa publication, s’est rappelé que j’étais également musicien et que Tears of hope commençait à tourner pas mal.
Il me contacte dans la foulée pour me dire que sa voisine est manageuse de Biggz General et qu’elle cherche un groupe pour l’accompagner sur sa première tournée française. Cela lui coutait trop cher de prendre son band de Miami, il souhaitait travailler avec un groupe local.
Il écoute le travail de Tears of hope et nous sélectionne.
Nous avons donc démarré les repets à distance et le jour de la grande répétition générale nous n’y croyions toujours pas, nous pensions à un canular … Arrive une voiture ultra class’ au milieu de nulle part et un rasta sort de là … Ce n’était finalement pas une blague.
Du coup nous faisions la première partie puis ensuite nous jouions le backing band de Biggz General sur cette tournée.
Lui qui faisait des morceaux avec Snoop Dogg, Method Man de Wu Tang Clan, petit-fils d’une légende dont nous reprenions quelques morceaux en live … C’était juste énorme.
Nous avions notre façon de jouer le reggae … à la clash … du reggae de blanc … Nous avons ajouté une corde à l’arc en travaillant le reggae pur.

Clandestina – Pour en revenir à votre album, il est disponible gratuitement sur BANDCAMP jusqu'en janvier. Pour être plus précise, chacun peut le télécharger en choisissant le prix qu'il veut donner à cet album. Choix stratégique?
Tears of Hope - Ce choix-là est mûrement réfléchi.
Cela me fait énormément de mal de le dire mais le cd physique, l’objet est fini. J’ai toujours été fan du cd, vinyle qui revient un peu à la mode mais aujourd’hui malheureusement, c’est l’aire du numérique. Maintenant, faire un cd coûte extrêmement cher par rapport à ce qu’il rapporte. Tout le monde télécharge légalement ou illégalement. C’est pour cela que nous avons décidé de ne plus sortir de cd pressé au risque de se mettre à dos les salles, festivals, radios, magazines qui demandent sans cesse à avoir des CDs au lieu d’écouter simplement sur Deezer, iTunes, Spotify etc etc Nous privilégions ces plateformes qui sont malheureusement l’avenir.
Du coup des économies se dégagent car il n’y a plus de pressage, de SDRM … Nous pouvons dépenser cet argent pour les futurs projets du groupe, et il y en a plein et même de grosses surprises si tout se passe bien.
Nous avons aussi décidé pour les irréductibles qui aiment le physique de mettre notre album sur clé USB gravé au nom de Tears of hope et aux couleurs du groupe. Disponible sur nos concerts et sur notre site. J’aimerais sortir ça en objet de collection du genre vinyle ou cassette audio mais ça c’est les collectionneurs …
Du coup nous réfléchissions a pleins de choses afin de développer notre côté artiste internet. Nous sommes très présents sur Facebook, Twitter, Instagram, Site et chaîne YouTube qui sont très très souvent mis à jours et très très régulièrement alimentés de contenus.
Nous allons rediscuter de tout ça d’ici la semaine prochaine pour prendre de grandes décisions possiblement dans ce sens-là, nous devons nous adapter quitte à être un peu à l’avant-garde et donc dans une position difficile et souvent incomprise voir dénigrée, mais je pense fermement que nous y gagnerons en épanouissement car nous avons des centaines de valises d’idées.

Clandestina – Amour, individualisme, guerre, profit, misère sociale, futur, vos textes sont très engagés. Votre façon d'éveiller les consciences pour changer le monde?
Tears of Hope - Non. Je n’ai pas le génie nécessaire pour apporter des solutions, tout cela n’est qu’un constat d’un pessimiste. Ou comment transformer sa rage et son désespoir d’un monde si fou en quelque chose de positif comme la musique.
Très souvent les paroles sont dures et donc la musique est joyeuse pour respecter toujours et sans cesse cet équilibre de larmes et d’espoir.

Clandestina – «Ce soir on était juste allés à un concert de hard rock entre amis Mais les instruments de la haine et du radicalisme ont frappé Paris». Au lendemain des terribles attentats qui ont frappé Paris le 13 Novembre dernier, vous avez publié ce texte dont l'intégralité est sur votre site...
Tears of Hope - Comme je le disais, ce monde est fou …
Ce texte ne prend justement pas parti et est totalement neutre car au lendemain de tels défoulements de bêtises et de haine, il aurait était trop facile et bien dangereux de prendre parti et aujourd’hui encore … Je veux dire … Est-ce qu’une guerre est la solution? Doit-on répondre à la violence par la violence? Le sujet est difficile et je n’ai pas la réponse.
Au lendemain de ces évènements, j’ai pleuré seul chez moi regardant horrifié les medias. Pensant à ce foutu monde que j’étais en train de laisser à ma fille. Et si elle avait été dans le bataclan ou sur une terrasse d’un bar entre copines? … Je crois que j’aurais envie de tuer et ma haine me pousserait a des amalgames stupides … aveuglé du sang d’êtres humains comment réfléchir et y voir clair?
Nos hommes politiques nous ont mis dans cette position instable. Que faire? Je ne le sais pas.
Je suis sûr que nous devons continuer à écrire, lire, chanter, danser, créer et s’aimer mais est-ce suffisant des armes suffisantes face à des kalachnikovs? Mon âme d’artiste et d’enfant me diraient que oui mais ma grande peur de l’homme me dit que non.
Je comprends parfaitement le cheminement de l’histoire et pourquoi nous en sommes arrivés là mais maintenant nous nous retrouvons tous dans une impasse. Nous allons devoirs bombarder des villes Syriennes tuant des civils, des femmes, enfants et hommes rêvant de paix et liberté pour tuer des terroristes … Nous serons aussi des terroristes …
Je peux comprendre la haine de chacun mais ce qui est impardonnable c’est d’enlever la vie à des gens qui allaient voir un concert, un match de football ou tout simplement qui se retrouvaient entre amis pour boire un verre. S’il y a des gens à tuer ce n’est sûrement pas eux. Eux qui ne décident de rien, eux qui subissent sans cesse les choix politiques rongés par l’appât du gain et l’argent sale.
Ces fusils qui ont servi à tuer ont très sûrement été vendus ou achetés grâce à notre pognon avec lequel nos dirigeants s’amusent depuis si longtemps.
Encore dimanche dernier, des affrontements dans Paris avaient lieu entre Polices et Civils parce qu’on en a marre de tout ça. On se pose des questions, on commence à réfléchir et constater qu’ils nous ont mis dans une impasse. Pendant des années nous n’avons rien voulu voir, hypnotisés par Hanouna et des abrutis en lofts … Le réveil est dur.
Les bombes qui éclatent tous les jours partout dans le monde sont arrivées chez nous alors cette fois on en parle voilà où nous en sommes.

Clandestina – Ce texte sera-t-il mis en musique?
Tears of Hope - Beaucoup de gens nous l’ont demandé alors on va voir mais je pense qu’il doit rester un hommage et non un texte répété concert après concert.
Ils ne vivront plus alors ce texte aussi.
Devoir de mémoire ou on va de l’avant sans pour autant oublier?

Clandestina – En tant qu'artiste, ces évènements vont-ils changer des choses, par exemple dans la gestion de vos concerts?
Tears of Hope - Non jamais rien ne changera car je ne leur donnerais jamais raison.
J’aurais bien plus peur de mourir chez moi seul en ne faisant rien, que d’avoir le plaisir de les emmerder sur scène à jouer, chanter et danser.

Clandestina – Pour en revenir à Sem'anza les textes écrits en français, anglais et espagnol, sont-ils le signe d'un désir d'internationalisation?
Tears of Hope - Au départ, les textes étaient uniquement dans la langue de Shakespeare et pour plusieurs raisons. D’abord la musicalité. L’anglais sonne mieux que le français. Ensuite je n’avais pas le talent d’écrire en français qui est une langue si riche et pointue. Il y avait le coté exportation qui m’a interpellé mais surtout le fait de pouvoir me cacher derrière l’anglais pour sortir mes maux sans que mon entourage comprenne vraiment. Comme une thérapie.
Aujourd’hui j’écris aussi en français car j’ai pris confiance. Et je préfère même car je peux avoir le ton que je veux, faire passer l’image que j’ai en tête et utiliser les seconds degrés encore mieux.
Un moment je voulais écrire en portugais et esperanto mais il faut avoir le temps d’apprendre un minimum la langue.
La devise de Tears of hope ça a toujours été «Aucune barrière musicale», je crois qu’on va virer le «musicale» …
J’aimerais chanter dans toutes les langues, continuer à faire tous les styles, passer du punk a la valse, du reggae au métal, du rock à l’électro et continuer à surprendre … c’est notre plaisir, aller là où on nous attend pas. D’ailleurs ça fait peut être parti des surprises à venir.
Nous sommes non pas des musiciens mais des artistes. On aime la peinture, la musique, avec Max le bassiste nous avons été aussi acteur dans une petite série un peu pourrie et décalée, perso j’écris un roman, nous aimons la photo. On se fait plaisir et encore pour très longtemps. Etre autant diversifiés nous permet de ne jamais mourir. Je veux croire que cela se ressent dans notre musique.

Clandestina – Peut-on vous voir sur scène, si oui quand et où?
Tears of Hope - Alors justement, nous ne faisons rien comme tout le monde, nous venons de faire la dernière date de l’année alors que notre album vient de sortir. Nous continuerons à prendre les dates qui se présentent mais nous allons nous enfermer en même temps car quelques idées germent pour au moins trois nouveaux disques …
Nous avons aussi une grosse envie de repartir en tournée en Espagne car c’était le pied. Tout comme chez les bretons où nous voudrions également retourner puis aussi visiter d’autres pays. Nous espérons revenir très vite sur scène mais nous sommes impatients de démarrer ces disques également.
C’est peut-être ça aussi être un artiste internet … je me pose la question … depuis nos débuts nous avons toujours eu beaucoup de concerts à droite et à gauche mais je trouve tout aussi intéressant de travailler sans cesse et de faire nos sorties sur le net plutôt que dans un café-concert miteux … Cela nous permettrait de sélectionner les concerts pour en faire de vrais évènements et privilégier le travail plutôt que la dépense d’énergie folle dans chaque ville et village de France …
En même temps c’est tellement bon de jouer dans de petits bars … on aime tout en fait lol

Clandestina – Un dernier mot pour les lecteurs et fans?
Tears of Hope - Quoi qu’il arrive, peu importe où, on se retrouve bientôt pour encore des surprises à partager.
On reste comme d’habitude connectés sur Facebook, Twitter, Instagram, site, chaine YouTube où nous sommes plus qu’ultra présents, il y a toujours de la nouveauté et c’est si bon de la partager ensemble depuis ces années.
Merci de nous donner votre sourire car avec des sourires tout se règle.


Site Officiel Tears of Hope


Je survole la Vie – Tears of Hope 





Comme promis voici la réaction de Gambeat, producteur de Tears of Hope et bassiste incontournable de Manu Chao, entre autre, qui en profite pour nous parler de ses nombreux projets.

Clandestina – En plus de faire de la musique ta passion, tu permets aux autres de pouvoir en vivre. Tel est le cas avec les Tears of Hope dont tu produits l'album, Se'manza. Parle-nous de cette rencontre.
Gambeat - La rencontre avec Tears of Hope s'est faite par mail. Ils m'ont demandé de produire leur LP, je leur ai donné un rendez-vous et nous avons ainsi bloqué une date pour une pre production qui s'est plutôt bien passé.

Clandestina Qu'est-ce qui t'as plu dans ce groupe?
Gambeat - La diversité des morceaux, le mélange des personnes qui forment ce groupe et l'envie qu'ils avaient de faire ce LP avec un professionnel...

Clandestina Que penses-tu de leur idée de laisser le choix aux fans de pouvoir avoir l'album gratuitement jusqu'en janvier ?
Gambeat - Je pense que c'est cool pour le public en général. Pour les groupes émergeant c'est l'unique moyen de faire de la promo gratuitement et de pouvoir faire la promotion de son travail. Je conseille toujours aux groupes d'utiliser les réseaux sociaux. Et pour les fans, pouvoir télécharger le Lp d'un groupe gratuitement pendant les 3 premiers mois suivant sa sortie c'est une aubaine.

Clandestina Je ne pouvais pas te donner la parole sans aborder avec toi les terribles attentats du 13 Novembre à Paris.
Gambeat - J'ai du mal encore à réaliser ce qui s'est passé à Paris. J'étais en Argentine en tournée quand c'est arrivé et je suis encore sous le choc. Mes condoléances aux familles des victimes. La situation est délicate et je me sens impuissant devant ces images. A 12000 km c'est dur de ne pas pouvoir communiquer avec mes proches, mes potes, mes amis... Par chance personne n'est touché par cette tuerie...
Les gens ont de plus en plus peur et vont demander de plus en plus de sécurité. Il est certain que ça va changer beaucoup de choses au niveau des festivals et des salles de concert, surtout en terme de sécurité. Les fouilles, les contrôles vont être lourds pour le public mais malheureusement c'est nécessaire...
En même temps je ne peux pas m'empêcher de penser aux gens qui meurent tous les jours des mêmes attentats qui tuent des milliers de civils en Syrie, en Irak, en Palestine et dans bien d'autres pays où les guerres font rage... Il faut arrêter les guerres d'intérêt, les gens ont peur.
La vie continue on doit garder la foi et rester positif en pensant que les choses vont s'arranger dans un futur proche. je lâche pas l'affaire.

Clandestina Qu'en est-il de tes projets?
Gambeat - Avec Manu et La ventura on vient de rentrer de tournée en Argentine où la lutte continue contre Monsanto et les mines qui tuent également des gens et un gouvernement qui ne réagit pas.
Pour ce qui est de mes projets je suis en mode coach producteur jusqu'en avril à produire des groupes... Je dessine beaucoup en ce moment pour préparer une expo peinture qui aura lieu à Barcelone en premier lieu... Et en préparation d'un livre avec toutes mes illustrations depuis 1998... bref des projets à fonds la caisse.... La vida non stop!!!

Clandestina Un dernier mot pour les lecteurs et fans?
Gambeat - Pour les fans et les lecteurs je vous souhaite que du bonheur, de la bonne vibe mais surtout la santé car sans elle nous ne sommes pas grand chose. Et garder l'espoir... La vida son 2 días...


Merci Cédric & Gambeat.... HastA PRontITo 

Interview réalisée par Clandestina
 


24 novembre 2015

Nunca te fíes de un policía que suda – Antonio Gómez Rufo



Estamos en el año 1935 en España. La Duda, un pequeño pueblo en la frontera extremeña con Portugal se ve medio pueblo español y el otro portugues. Un día es escenario del brutal asesinado de una mujer. El sospechoso es un joven del otro lado de la raya. Empujado por el fervor de sus habitantes, el alcalde decide secuestrar y detener al presunto asesino, lo que amenaza con provocar un conflicto con el Estado Novo del dictador Salazar. El inspector Salcedo será el encargado de resolver el asesinato. Tendrá que detener al culpable pero también evitar otro choque ente dos regímenes tan opuestos como la dictadura y la Segunda República española.... Ganadora del III Premio de Novela Negra esta novela es un poderoso relato que conjuga a la perfección la intriga, la tensión así como la Historia con la precisión y la inteligencia de Antonio Gómez Rufo. Este cerrado rural hace del inspector Salcedo un personaje imborrable para los lectores. A descubrir...

Nous sommes en 1935 en Espagne. La Duda, un petit village d'Estrémadure à la frontière du Portugal est séparé d'un côté par sa partie espagnole et l'autre portugaise. Il devient un jour la scène de l'assassinat brutal d'une femme. Le suspect est un jeune appartenant au côté portugais de La Duda. Pressé par la ferveur de ses habitants, le maire décide d'arrêter et d'emprisonner le présumé assassin, ce qui menace de provoquer un conflit avec l'Estado Novo du dictateur Salazar. L'inspecteur Salcedo est chargé de résoudre l'enquête. Pour se faire il devra démasquer le coupable tout en évitant le choc entre deux régimes aussi opposés que le sont la dictature et la Seconde République espagnole... Vainqueur du III Prix du Roman Policier ce roman est un récit puissant qui conjugue à la perfection l'intrigue, la tension ainsi que l'Histoire sous la plume précise et intelligente d'Antonio Gómez Rufo. Ce huis clos rural fait de l'inspecteur Salcedo un personnage incontournable pour les lecteurs. A découvrir...

We are in 1935 in Spain. La Duda, a village in Extremadura to the portuguese border, is separated with a Spanish side and the other one Portuguese. One daye it became the scene of the brutal murder of a woman. The suspect is a young belonging to the Portuguese side of La Duda. Pressed by the fervor of its inhabitants, the mayor decide to arrest and imprison the presumed assassin, threatening to provoke a conflict with the Estado Novo dictatorship of Salazar. The inspector Salcedo has to resolve the investigation. To do he will have to find the assassin while avoiding the clash between two opposing system as a dictatorship and the Second Spanish Republic... Winner of the III Premio de la Novela Negra this novel is a powerful narrative that combines to perfection the intrigue, tension and history with Antonio Gómez Rufo's precision and intelligence. Thiis rural closed session do of the inspector Salcedo a key figure for the readers. To discover...

23 novembre 2015

Argentina eligió



Ya la Argentina giró a la derecha en eligir a Mauricio Macri como presidente. A los 56 el alcalde de Buenos Aires no era dado favorito de los sondeos antes de la primera vuelta de las presidenciales. El candidato de Cambiemos es el jefe de una amplia coalición de liberales, radicales así como la derecha conservadora. Favorito de la comunidad empresarial a la que ha prometido acabar con el proteccionismo, ha también recibido el apoyo de los argentinos que querían poner fin a la era Kirchner. Esperemos ahora que el multimillonario reformará el país sin debilitarlo y llegará a unir a todos los argentinos...

Virage à droite pour l’Argentine qui vient d’élire à sa tête Mauricio Macri. A 56 ans le maire de Buenos Aires n’était pourtant pas donné favori du scrutin avant le premier tour de l’élection. Le candidat de Cambiemos est à la tête d’une large coalition rassemblant libéraux, radicaux et droite conservatrice. Favori des milieux d’affaires auxquels il a promis d’en finir avec le protectionnisme, il a également été soutenu par tous les argentins qui voulaient en finir avec l’ère Kirchner. Espérons maintenant que ce milliardaire saura réformer le pays sans l’affaiblir et arrivera à unir tous les argentins...

Right turn for Argentina which has just elected Mauricio Macri for President. At 56, the mayor of Buenos Aires was not given favorite before the first round of the election.The candidate of Cambiemos is at the head of a broas coalition of liberals, radicals and conservative right. Favorite of the business community to which he has promised to do away with protectionism, he also has been supported by all the Argentine who wanted to end the Kirchner era. We hope now that the billionaire will reform the country without weakening it and come to all Argentines...


Sources : Clarín


05 novembre 2015

Eclats d'Email 2015





Rendez-vous incontournable, le Festival Eclats d'Email investit pour la 10ème année consécutive la ville de Limoges. Expos, concerts, décos c'est toute une ville qui se met aux couleurs du Jazz. A ne pas rater!...

Cita que ya no se puede perder, el Festival Eclats d'Email se encuentra por el décimo año consecutivo en la ciuda de Limoges, Francia. Exposiciones, conciertos, decoraciones, es una ciudad entera que se pone los colores de Jazz. ¡No te lo puedes perder!...

This meet is a must, the Eclats d'Email festival investied for the 10th consecutive year the city of Limoges. Exhibition, concerts, decorations, all the city features the colors of jazz. You have to see it!...

30 octobre 2015

El Enigma de la Calle Calabria – Jerónimo Tristante



Barcelona, 1881. Gerardo Borrás desparece de forma misteriosa justo cuando toma su coche de caballos para trasladarse a la estación de Sants y viajar a Madrid. A petición de su buen amigo Alfredo Blázquez, marido de la prima del desaparecido empresario, Víctor Ros acude a Barcelona a investigar el caso. Comienza entonces una compleja y peligrosa investigación llena de sobresaltos durante la cual vamos a descubrir la Barcelona de finales del XIX. En efecto, ese tercer caso de la serie de Víctor Ros nos lleva a recorrer una Barcelona a las puertas del siglo XX y encontrar famosos de la época tales el genial Antoni Gaudí, el inventor y agitador político Narciso Monturiol, los últimos románticos así como los primeros modernistas. En este novela no acompañamos solamente al heroe en la resolución de un gran misterio pero descubrimos al mismo tiempo el nacimiento de la Barcelona que conocemos hoy. Todo un placer...

Barcelone 1881. Gerardo Borrás disparaît mystérieusement alors qu'il se trouvait dans son fiacre pour rejoindre la gare de Sants afin d'aller à Madrid. A la demande de son ami Alfredo Blázquez, cousin par alliance de l'homme d'affaires disparu, Víctor Ros arrive à Barcelone afin d'enquêter sur cette disparition. Commence alors une difficile et dangereuse enquête pleine de surprises au cours de laquelle nous découvrons la Barcelone de la fin du XIX. En effet, ce troisième volet de la série Víctor Ros nous fait découvrir une Barcelone aux portes du XX et rencontrer les vedettes de l'époque comme le génial Antoni Gaudí, l'inventeur et agitateur politique Narciso Monturiol, les derniers romantiques ainsi que les premiers modernistes. Dans ce roman nous n'accompagnons pas seulement le héros dans la résolution d'un grand mystère mais nous découvrons l'esquisse de la Barcelone d'aujourd'hui. Tout un programme...

Barcelona, 1881. Gerardo Borrás disappears mysteriously while he was in his cab to get to Sants station to go to Madrid. At the request of his friend Aldredo Blázquez, cousin by marriage to the disappeared businessman, Víctor Ros arrives in Barcelona to investigate the case. Thus begins a difficult and dangerous investigation full of surprises in which we discover a Barcelona of the late nineteenth. Indeed, this third book of the Víctor Ros' series made us discover a Barcelona at the gates of XX and meet the stars of the era such as the brillant Antoni Gaudí, the inventor and political agitator Narciso Monturiol, the las romantics and the first modernists. In this novel we not only accompany the hero in solving a great mystery but also discover the birth of the Barcelona of today. Great program...


 

03 octobre 2015

Julio Lobos en vivo




Julio en vivo, no te lo puedes perder...

Julio en concert, à ne pas rater...

Julio live, just don't miss him...


SABADO 3: LONE RHINO CLUB al Milano Cocktail Bar, 20'30h

LUNES 5: JULIO LOBOS BLUES al Jazzsí Club, 19h


MARTES 6: NOSOLOBLUES & AMIG@S a la Gran Bodega Saltó, 20'30h








02 octobre 2015

La Cigale du huitième jour – Mitsuyo Kakuta



Une jeune femme court dans les rues de Tokyo, un bébé dans les bras. Cette enfant n'est pas la sienne, elle vient de la voler. Elle va en faire son enfant, devenir sa mère et durant le temps de sa cavale, malgré la violence de chacune des fuites de la femme pour échapper à la police, créer un cocon de protection et d'amour pour cette petite fille. De là peut-être naît la complicité qui s'installe au fil des jours entre la fugitive et l'enfant, créant un lien d'amour filial et de tendresse, une harmonie dans laquelle nul témoin ne peut déceler la moindre faille... Mitsuyo Katuka nous invite à travers ce roman à faire un extraordinaire voyage au Japon. Nous découvrons tour à tour ses coutumes ancestrales et sa modernité parfois dérangeante. La place de la femme dans la société et au sein du couple est très habilement dépeint, et la magnifique construction du roman nous fait découvrir les zones d'ombre de chacun des protagonistes, cassant par là-même les codes de la culpabilité. L'auteur nos interroge avec intelligence sur le couple, le désir d'enfant et la transmission. Ce roman possède une poésie incroyable qui va se nicher jusque dans le titre dont le mystère s'éclaircit à la lecture du roman. Magistral...

Una joven corre en las calles deTokio, un bebé en sus brazos. Esta niña no es suya, la ha robado. Va a hacer su hija de ella, convertirse en su madre y durante el tiempo de su fuga, a pesar de la violencia de cada de sus huidas para escapar de la policía, creae un capullo de protección y amor por esta niña. A partir de ahí quizá nace la complicidad que se instala poco a poco entre la mujer y el bebé, creando un vínculo filial de amor y ternura, una armonía en la que ningún testigo no puede detectar el más mínimo defecto... Mitsuyo Katuka nos invita a través de esta novela a un viaje a Japón. Descubrimos a su vez sus costumbres ancestrales y su modernidad inquietante. El lugar de la mujer en la sociedad y dentro de la pareja está muy hábilmente retratado, y la magnífica manera de construir la novela nos muesta las sombras de cada uno de los protagonistas, rompiendo así los códigos de culpa. El autor cuestiona con inteligencia sobre la pareja, el deseo de niños y la transmisión. Esta noevla tiene una poesia increíble que va hasta ocultarse en el título cuyo misterio se aclara al leer la novela. Magistral...

A young woman is running in the streets of Tokyo, a baby in her arms. This child is not hers, she just steals her. She will make her child, become her mother and during the time of her run, despite the violence of each flight to escape the police, create a cocoon ot protection and love for this baby. From there perhaps born the complicity that installs more and more each day between the woman and the baby, creating a filial love bond and tenderness, an harmony in which any witness can not detect the slightest flaw... Mitsuyo Katuka invites us in this novel to make a trip to Japan. We discover in turn its ancestral custms and sometimes its disturbing modernity. The place of women in society and within the couple is very well desribed, and the magnificent way to build the novel shows us the shadows of each of the protagonists, thereby breking the codes of guilt. The author questions with intelligence about the couple, the desire of children and the transmission. This novel has an incredible poetry that we already have in the title whose mistery is cleared when reading the novel. Magistral...



16 septembre 2015

Encuentro con Jordi Llobregat


Hace unas semanas os presenté El Secreto de Vesalio, escrito por Jordi Llobregat. Me gustó tanto la novela, que decidí encontrar al autor con el fin de entender mejor su obra. Aquí viene este encuentro. A ver si os da las ganas de descubrir lo que ya califiqué de novela del verano.



Clandestina - Primero de todo, Jordi, háblanos de ti. ¿Quién eres?
Jordi Llobregat - Soy un tipo normal y corriente que necesita soñar y no parar de hacer proyectos para sentirse vivo. Tengo pasión por muchas cosas, entre ellas la lectura y contar historias desde pequeño. He escrito una novela y espero que sea la primera de muchas otras.

Clandestina - ¿Cómo nació tu amor a la escritura? De lo que sé, la peli Le Magnifique, con el famoso Jean-Paul Belmondo tiene algo que ver con eso, ¿será verdad?
Jordi Llobregat - El amor por la escritura siempre está relacionado con el amor a la lectura. Aunque mi primer recuerdo tiene que ver con el cine. Hace muchos años, yo era apenas un chiquillo, estaba pasando las vacaciones junto con mi familia en Candillargues, un pequeño pueblo francés cerca de Montpellier. Era por la tarde, llovía y estábamos viendo una película: Le Magnifique. En ella, Belmondo, enamorado de su propia agente literaria, encarna a un escritor que imagina unas alocadas aventuras mientras escribe su novela. Me emocionó tanto que le pedí a mi tía que me dejara usar la vieja Olivetti que tenía en su dormitorio. Me pasé el resto del verano escribiendo una fantástica novela de espías, persecuciones y tiros. Mujeres atractivas y hombres duros. Muy trepidante. Recuerdo a mi pobre tía cada noche suplicarme que lo dejara porque querían irse a dormir y yo me sentía tremendamente decepcionado por tener que parar tras seis o siete horas escribiendo. Aún recuerdo aquella emoción y es la misma que ahora siento al escribir.

Clandestina - Ahora vamos con El Secreto de Vesalio y su personaje principal, Barcelona. Porque hay que decirlo, es todo un personaje y, pués ¿por qué localizar tu historia en esa Barcelona gótica?
Jordi Llobregat - A finales del siglo XIX, Barcelona es una de las ciudades más fascinantes de Europa. Es un lugar y un tiempo donde se dan unos enormes contrastes y ocurren cosas tremendas. Era y es una ciudad mediterránea llena de luz y color pero, en aquel tiempo, al caer la noche, se transformaba en un lugar muy peligroso, donde tu vida no valía nada si no habías tenido tiempo de llegar a tu casa y te encontrabas en la calle con apenas un farol de gas iluminando las tinieblas.

Clandestina – Para mí, y muchos lectores, es un verdadero placer ir con la historia en esa Barcelona, descubrirla en el momento de este evento tan importante de la exposición universal. Me imagino que el trabajo para poder hacerlo vivir con esa exactitud fue magistral. Cuéntanoslo.
Jordi Llobregat - Utilicé un plano de finales de XIX de Barcelona que colgué en el despacho ocupando casi una pared entera, y muchos libros, guías de la época, hemeroteca de periódicos… La novela ha exigido bastante esfuerzo de documentación, pero ese trabajo suele ser muy entretenido. Es excitante cuando descubres algo que te encaja en la historia que quieres contar y también frustrante cuando no consigues lo que deseabas o te obliga a cambiar lo que tenías pensado, lo que se convierte en un reto.

Clandestina - ¿Podrías comparar la Barcelona del XIX con la del XXI? ¿Cuál te parece la más atractiva y porqué?
Jordi Llobregat - Bueno, la comparación no es fácil. Se trata de realidades muy distintas. La gente de aquella época no conocía apenas la electricidad, no sabía lo que era un coche, desconocía tener las prisas que nosotros tenemos…, era un mundo muy diferente. De entonces permanecen algunos edificios y por supuesto la trama urbana. La diferencia de clases no es tan evidente, pero sin duda subsiste, aunque de otro modo más sutil. Es indiscutible que la calidad de vida media ha mejorado mucho respecto a la de finales de siglo XIX, pero creo que es una lástima haber perdido esa capacidad de asombro que tenían entonces. Desde luego, para novelar, es mucho más atractiva para mí la época y la Barcelona de finales de siglo XIX, para vivir, mejor la de ahora.

Clandestina – Los héroes se confrontan a un asesino que parece tener vínculos con el tema de la medicina, tal como Daniel Amat y Pau Gilbert. Aunque el personaje más importante después Barcelona queda Vesalio.
Jordi Llobregat - Las historias tienen sentido, al menos para mí, a través de los personajes. No hay vida, nada sucede sin ellos y sus interacciones. Surgen a partir de la historia que quiero contar y no al contrario. Por ello, me gusta cuidar mucho cada uno de ellos tanto si es un protagonista, como si es un personaje que aparece en una sola página. Entiendo que todos son igual de relevantes. A la hora de construirlos, los personajes tienen algo de mí y mucho de lo que observo día tras día a mí alrededor. Soy como un ladrón que roba gestos, expresiones, rostros, palabras..., me apropio de todo aquello que me atraiga de las personas con las que me cruzo y luego lo aplico.

Clandestina – Hablando de ciencia ¿piensas que este fin del XIX es el debut o quizá lo más importante de los avances médicos, los que abren las puertas a nuestra medicina moderna?
Jordi Llobregat - Es en esta época donde se dan los avances más importantes que han configurado la medicina tal y como ahora disfrutamos. Sobre todo en lo que se refiere al tratamiento paliativo del dolor, la higiene, los rayos X, la cirugía reconstructiva,… y sobre todo es, durante el fin de siglo y principios del siguiente, donde se comprende como nunca el cuerpo humano.

Clandestina – Tienes el poder de hacernos odiar una mala gente de tu novela. En particular a uno que tiene una imagen muy personal de las mujeres. De hecho, la mujer en esta época es algo que parece importarte un montón.
Jordi Llobregat - La novela trata varios temas significativos de modo subyacente a la trama de aventura e intriga. Uno de ellos es la situación de la mujer en esa época. Me interesa mucho, pues como la misma ciudad, también se vive un momento de transición en la situación de la mujer en la sociedad. La mujer empieza a dar sus primeros pasos para lograr la libertad y reconocimiento que se merece. Los diferentes personajes femeninos y las situaciones que viven y superan son un modo de mostrárselo al lector.

Clandestina – El peso del pasado, los secretos.... cada uno de tus personajes tiene el suyo. ¿Será algo que te atrae?
Jordi Llobregat - Todos guardamos secretos, tu, yo, el lector que ahora mismo está leyendo esta entrevista… Secretos de muchos tipos y con diferente repercusión en nuestra vida. Es algo que me fascina puesto que de algún modo vivimos vidas en paralelo respecto a lo que hacemos y a lo que nos llevó a hacer o nos lleva a hacer esos secretos que guardamos. ¿Quién no se ha preguntado, en un momento dado, cómo sería su vida si hubiera tomado otra decisión? ¿Y cuántos no guardamos esa reflexión solo para nosotros?

Clandestina – Bueno, como autor se supone que su obra va a ser leída pero ¿cómo lo has vivido cuando te han dicho «hey Jordi, El Secreto de Vesalio es un fenómeno editorial»?
Jordi Llobregat - Lo vivo con una enorme alegría. Un autor solo aspira a ser leído y cuanto más mejor. Que eso ocurra en dieciocho lenguas distintas es increíble. Cada vez que llega una oferta por la novela es muy emocionante. Es algo que solo había podido soñar, por lo que no dejo de preguntarme si no sigo soñando.

Clandestina – En efecto te van a editar en 18 países y sabiendo que algo familiar te relaciona con Francia a ver si ¿forma parte de ellos?
Jordi Llobregat - ¡Por supuesto que sí! De hecho, siempre preguntaba a mi agente cómo iban las ofertas de Francia pues me hace especial ilusión. Después de España, lo considero mi segundo país. La editorial Cherche Midi compró los derechos de la novela y, aunque no estoy seguro, creo que se publicará a principios del año próximo. Como puedes imaginar estoy muy contento e impaciente por ver el libro en mis manos.

Clandestina – De hecho supongo que como autor ya trabajas o piensas en tus futuras obras. ¿Tienes miedo de no tener tanto éxito o sea, el peso del éxito puede influir tus futuras obras?
Jordi Llobregat - Para escribir no se puede uno permitir tener miedo aunque sin duda todo lo que está ocurriendo con El Secreto de Vesalio me afecta y sobre todo, me responsabiliza. No quisiera defraudar a nadie con la siguiente novela. Pero lo único importante de verdad es escribir lo que uno quiere. El éxito es un compañero egoísta que no ayuda en nada a rellenar la hoja en blanco que cada mañana te espera en la pantalla del ordenador.

Clandestina – Co-creador y director de Valencia Negra, festival de género negro de la ciudad, queda claro que te encantan los libros. ¿Cuál es tu libro referencia, él que llevaras en una isla desierta?
Jordi Llobregat - Me llevaría un manual superventas que se titulara “Cómo sobrevivir en una isla desierta”.

Clandestina - ¿Se puede tener una exclusiva sobre tu próxima novela?
Jordi Llobregat - Todavía estoy trabajando en varios temas a la vez, con lo que yo mismo desconozco cuál va a ser la historia definitiva y, por tanto, es muy difícil adelantar nada, excepto que, con casi con toda seguridad, seguiré la misma línea: un thriller con grandes dosis de intriga y temas que nos hagan remover las entrañas.

Clandestina - Ya se termina la entrevista por eso, Jordi, te la agradezco y te dejo la última palabra.
Jordi Llobregat - Gracias a ti por tanta amabilidad y cariño. Ya que me lo permites, quería desearles a los lectores de esta entrevista muchas y buenas lecturas. Leer es algo tan maravilloso que nadie debe perdérselo. Leed y compartidlo, seréis muy felices.


Muchissimas gracias Jordi por el tiempo y el cariño, esperando ya leer tu próxima novela ;-)
Entrevista realizada por Clandestina


 
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