03 décembre 2015

Interview Tears of Hope & Gambeat



Aujourd'hui rencontre avec Tears of Hope, groupe narbonnais à la musique festive qui nous propose un album sorti début octobre. Enregistré à Barcelone par l'équipe (ou presque) de Manu Chao, retour sur cette expérience avec Cédric, chanteur guitariste avec, en cadeau, une réaction de Gambeat, producteur de Tears of Hope...

Clandestina – Bonjour les Tears of Hope, et pour commencer, qui êtes-vous?
Tears of Hope - Tears of Hope c’est Maxime Benavent à la basse, Antoine Miquel à la guitare et moi-même (Cédric Busque) au chant et guitare. Voilà l’équipe de scène mais nous avons la team dans l’ombre avec Emilie, Cyril et Dylan.
J’ai débuté l’aventure seul au départ en 2011 en sortant également le premier album «Acoustic meetings» uniquement voix et guitare plus un invité par morceau. Ensuite en 2012 j’ai commencé à rencontrer d’autres musiciens et nous avons fait une version que nous appelions «All the band» pour la différencier de la version solo puis on s’est pris au jeu. En 2014 en a découlé un ep «Electric meetings» ensuite la rencontre avec Gambeat (bassiste de La Ventura/Manu Chao) pour produire ce dernier album «Sem’anza» sorti en Octobre 2015.
Au final je n’ai été qu’un an tout seul.

Clandestina– Le nom du groupe a-t-il une histoire particulière?
Tears of Hope - Je ne voulais pas appeler le projet «Cédric Busque» et je souhaitais trouver un nom qui fasse penser à celui d’un groupe. Tears of hope, «Larmes d’espoir» représente le coté bien et mal, le coté fou heureux, clown triste et tous ces paradoxes m’ont toujours attiré. Les opposés qui s’attirent et que sans mal il ne peut exister le bien et vice-versa, je trouve que cela me ressemble plutôt assez et c’est généralement ce qui inspire mes textes.

Clandestina – Comment se réparti le travail au sein du groupe?
Tears of Hope - Je compose à la guitare, écris les textes, fais les structures et depuis que nous sommes en version «Sound System» je compose également les batteries. Seul car bien souvent l’inspiration me vient la nuit.
Une fois ce travail fait, je propose le morceau au reste du groupe et là commence un boulot de peaufinage, d’arrangements, tout le monde participe, nous rajoutons quelques samples si besoin, créons un pont ou une partie musicale, une intro … tout ce qui nous parait bon.

Clandestina – Nous sommes donc là pour parler de votre dernier album, Sem'anza, sorti début octobre. Pourquoi ce titre?
Tears of Hope - «Sem’anza» est la contraction de «Semillas» (Graines) et «Esperanza» (Espoir).
En espagnol car nous avons enregistré cet album à Barcelone au studio «La Panchita» dirigé par Gérard Casajùs, ex Manu Chao Radio Bemba et produit par Gambeat également de Manu Chao. Nous avons vécu à l’heure espagnole quelques temps et donc cela est venu comme ça.
Nous voulions une pochette aux cotés sombre et froid de la civilisation et d’un autre côté, la nature reprenant ses droits de gré ou de forces … Cette fleur qui pousse au milieu du béton est une lueur d’espoir ou au contraire un dernier souffle de vie bientôt recouvert … tout dépend comment on voit le verre … Nous jouons toujours sur cette ambiguïté de Larmes et d’espoir (Tears of hope).

Clandestina – Entre punk, rock alternatif et musique festive, cet album a des accents de la Mano Negra, n'est-il pas?
Tears of Hope - C’est plutôt un compliment.
J’ai toujours été un très grand fan de Manu Chao et de la Mano Negra. Enregistrer avec eux était l’idée qui s’imposait.
Quand je compose, j’écoute très souvent du Manu Chao donc forcément la compo qui en ressort a un goût de Manu … Si en plus le tout est produit par la même équipe alors automatiquement ça ressemble à du Manu Chao.
On me dit souvent que cela fait penser au Clash également mais la Mano Negra était très inspirée par les Clash. Je suis fier de la comparaison.

Clandestina – Vous avez choisi d'enregistrer à Barcelone, sous la production de Gambeat. Racontez-nous ce choix.
Tears of Hope - Après avoir enregistré l’ep «Electric meetings» en 2014 qui reprenait les compos du groupe depuis 2011 qui n’avaient jamais pu être sur cd, nous avons décidé de nous pencher sur un projet d’album qui présenterait de nouveaux morceaux que le public ne connaissait pas encore sauf quelques-unes sur scène.
Gambeat a apprécié notre tout premier clip «On the ground» qui était sorti en 2012 et présent sur l’ep. Nous avons parlé, d’abord par mail, ensuite nous nous sommes rencontrés à Mataró sur une date de Manu. Après le concert, dans les loges, nous avons parlé plus sérieusement de ce projet d’album, nous nous sommes donc donnés rendez-vous un an après pour travailler la pré-production à Narbonne. Nous avions à ce moment-là près d’une soixantaine de morceaux que nous avons joué devant lui et il s’est occupé de sélectionner les 12 meilleurs.
Quelques chansons comme «Je survole la vie», «La ronde de la vie» et «Get up» se sont faites au dernier moment. Ils ne devaient pas se trouver sur l’album mais Gambeat m’a demandé des morceaux en français et justement j’en avais écrit trois cette semaine-là … un hasard total. Les autres membres du groupe ne les avaient jamais entendues non plus. J’ai dû me lancer à les jouer voix et guitare et finalement ce sont les morceaux qui ouvrent l’album.

Clandestina – D'ailleurs en parlant de rencontres marquantes, vous avec également collaboré avec Biggz General, petit-fils de Bob Marley. Comment cela s'est-il fait et quel souvenir en gardez-vous?
Tears of Hope - Oui c’était juste fou.
J’avais ce matin-là, partagé un clip qu’un amis avait posté sur Facebook, du swing, rien à voir avec du reggae, et cet ami, voyant que j’avais partagé sa publication, s’est rappelé que j’étais également musicien et que Tears of hope commençait à tourner pas mal.
Il me contacte dans la foulée pour me dire que sa voisine est manageuse de Biggz General et qu’elle cherche un groupe pour l’accompagner sur sa première tournée française. Cela lui coutait trop cher de prendre son band de Miami, il souhaitait travailler avec un groupe local.
Il écoute le travail de Tears of hope et nous sélectionne.
Nous avons donc démarré les repets à distance et le jour de la grande répétition générale nous n’y croyions toujours pas, nous pensions à un canular … Arrive une voiture ultra class’ au milieu de nulle part et un rasta sort de là … Ce n’était finalement pas une blague.
Du coup nous faisions la première partie puis ensuite nous jouions le backing band de Biggz General sur cette tournée.
Lui qui faisait des morceaux avec Snoop Dogg, Method Man de Wu Tang Clan, petit-fils d’une légende dont nous reprenions quelques morceaux en live … C’était juste énorme.
Nous avions notre façon de jouer le reggae … à la clash … du reggae de blanc … Nous avons ajouté une corde à l’arc en travaillant le reggae pur.

Clandestina – Pour en revenir à votre album, il est disponible gratuitement sur BANDCAMP jusqu'en janvier. Pour être plus précise, chacun peut le télécharger en choisissant le prix qu'il veut donner à cet album. Choix stratégique?
Tears of Hope - Ce choix-là est mûrement réfléchi.
Cela me fait énormément de mal de le dire mais le cd physique, l’objet est fini. J’ai toujours été fan du cd, vinyle qui revient un peu à la mode mais aujourd’hui malheureusement, c’est l’aire du numérique. Maintenant, faire un cd coûte extrêmement cher par rapport à ce qu’il rapporte. Tout le monde télécharge légalement ou illégalement. C’est pour cela que nous avons décidé de ne plus sortir de cd pressé au risque de se mettre à dos les salles, festivals, radios, magazines qui demandent sans cesse à avoir des CDs au lieu d’écouter simplement sur Deezer, iTunes, Spotify etc etc Nous privilégions ces plateformes qui sont malheureusement l’avenir.
Du coup des économies se dégagent car il n’y a plus de pressage, de SDRM … Nous pouvons dépenser cet argent pour les futurs projets du groupe, et il y en a plein et même de grosses surprises si tout se passe bien.
Nous avons aussi décidé pour les irréductibles qui aiment le physique de mettre notre album sur clé USB gravé au nom de Tears of hope et aux couleurs du groupe. Disponible sur nos concerts et sur notre site. J’aimerais sortir ça en objet de collection du genre vinyle ou cassette audio mais ça c’est les collectionneurs …
Du coup nous réfléchissions a pleins de choses afin de développer notre côté artiste internet. Nous sommes très présents sur Facebook, Twitter, Instagram, Site et chaîne YouTube qui sont très très souvent mis à jours et très très régulièrement alimentés de contenus.
Nous allons rediscuter de tout ça d’ici la semaine prochaine pour prendre de grandes décisions possiblement dans ce sens-là, nous devons nous adapter quitte à être un peu à l’avant-garde et donc dans une position difficile et souvent incomprise voir dénigrée, mais je pense fermement que nous y gagnerons en épanouissement car nous avons des centaines de valises d’idées.

Clandestina – Amour, individualisme, guerre, profit, misère sociale, futur, vos textes sont très engagés. Votre façon d'éveiller les consciences pour changer le monde?
Tears of Hope - Non. Je n’ai pas le génie nécessaire pour apporter des solutions, tout cela n’est qu’un constat d’un pessimiste. Ou comment transformer sa rage et son désespoir d’un monde si fou en quelque chose de positif comme la musique.
Très souvent les paroles sont dures et donc la musique est joyeuse pour respecter toujours et sans cesse cet équilibre de larmes et d’espoir.

Clandestina – «Ce soir on était juste allés à un concert de hard rock entre amis Mais les instruments de la haine et du radicalisme ont frappé Paris». Au lendemain des terribles attentats qui ont frappé Paris le 13 Novembre dernier, vous avez publié ce texte dont l'intégralité est sur votre site...
Tears of Hope - Comme je le disais, ce monde est fou …
Ce texte ne prend justement pas parti et est totalement neutre car au lendemain de tels défoulements de bêtises et de haine, il aurait était trop facile et bien dangereux de prendre parti et aujourd’hui encore … Je veux dire … Est-ce qu’une guerre est la solution? Doit-on répondre à la violence par la violence? Le sujet est difficile et je n’ai pas la réponse.
Au lendemain de ces évènements, j’ai pleuré seul chez moi regardant horrifié les medias. Pensant à ce foutu monde que j’étais en train de laisser à ma fille. Et si elle avait été dans le bataclan ou sur une terrasse d’un bar entre copines? … Je crois que j’aurais envie de tuer et ma haine me pousserait a des amalgames stupides … aveuglé du sang d’êtres humains comment réfléchir et y voir clair?
Nos hommes politiques nous ont mis dans cette position instable. Que faire? Je ne le sais pas.
Je suis sûr que nous devons continuer à écrire, lire, chanter, danser, créer et s’aimer mais est-ce suffisant des armes suffisantes face à des kalachnikovs? Mon âme d’artiste et d’enfant me diraient que oui mais ma grande peur de l’homme me dit que non.
Je comprends parfaitement le cheminement de l’histoire et pourquoi nous en sommes arrivés là mais maintenant nous nous retrouvons tous dans une impasse. Nous allons devoirs bombarder des villes Syriennes tuant des civils, des femmes, enfants et hommes rêvant de paix et liberté pour tuer des terroristes … Nous serons aussi des terroristes …
Je peux comprendre la haine de chacun mais ce qui est impardonnable c’est d’enlever la vie à des gens qui allaient voir un concert, un match de football ou tout simplement qui se retrouvaient entre amis pour boire un verre. S’il y a des gens à tuer ce n’est sûrement pas eux. Eux qui ne décident de rien, eux qui subissent sans cesse les choix politiques rongés par l’appât du gain et l’argent sale.
Ces fusils qui ont servi à tuer ont très sûrement été vendus ou achetés grâce à notre pognon avec lequel nos dirigeants s’amusent depuis si longtemps.
Encore dimanche dernier, des affrontements dans Paris avaient lieu entre Polices et Civils parce qu’on en a marre de tout ça. On se pose des questions, on commence à réfléchir et constater qu’ils nous ont mis dans une impasse. Pendant des années nous n’avons rien voulu voir, hypnotisés par Hanouna et des abrutis en lofts … Le réveil est dur.
Les bombes qui éclatent tous les jours partout dans le monde sont arrivées chez nous alors cette fois on en parle voilà où nous en sommes.

Clandestina – Ce texte sera-t-il mis en musique?
Tears of Hope - Beaucoup de gens nous l’ont demandé alors on va voir mais je pense qu’il doit rester un hommage et non un texte répété concert après concert.
Ils ne vivront plus alors ce texte aussi.
Devoir de mémoire ou on va de l’avant sans pour autant oublier?

Clandestina – En tant qu'artiste, ces évènements vont-ils changer des choses, par exemple dans la gestion de vos concerts?
Tears of Hope - Non jamais rien ne changera car je ne leur donnerais jamais raison.
J’aurais bien plus peur de mourir chez moi seul en ne faisant rien, que d’avoir le plaisir de les emmerder sur scène à jouer, chanter et danser.

Clandestina – Pour en revenir à Sem'anza les textes écrits en français, anglais et espagnol, sont-ils le signe d'un désir d'internationalisation?
Tears of Hope - Au départ, les textes étaient uniquement dans la langue de Shakespeare et pour plusieurs raisons. D’abord la musicalité. L’anglais sonne mieux que le français. Ensuite je n’avais pas le talent d’écrire en français qui est une langue si riche et pointue. Il y avait le coté exportation qui m’a interpellé mais surtout le fait de pouvoir me cacher derrière l’anglais pour sortir mes maux sans que mon entourage comprenne vraiment. Comme une thérapie.
Aujourd’hui j’écris aussi en français car j’ai pris confiance. Et je préfère même car je peux avoir le ton que je veux, faire passer l’image que j’ai en tête et utiliser les seconds degrés encore mieux.
Un moment je voulais écrire en portugais et esperanto mais il faut avoir le temps d’apprendre un minimum la langue.
La devise de Tears of hope ça a toujours été «Aucune barrière musicale», je crois qu’on va virer le «musicale» …
J’aimerais chanter dans toutes les langues, continuer à faire tous les styles, passer du punk a la valse, du reggae au métal, du rock à l’électro et continuer à surprendre … c’est notre plaisir, aller là où on nous attend pas. D’ailleurs ça fait peut être parti des surprises à venir.
Nous sommes non pas des musiciens mais des artistes. On aime la peinture, la musique, avec Max le bassiste nous avons été aussi acteur dans une petite série un peu pourrie et décalée, perso j’écris un roman, nous aimons la photo. On se fait plaisir et encore pour très longtemps. Etre autant diversifiés nous permet de ne jamais mourir. Je veux croire que cela se ressent dans notre musique.

Clandestina – Peut-on vous voir sur scène, si oui quand et où?
Tears of Hope - Alors justement, nous ne faisons rien comme tout le monde, nous venons de faire la dernière date de l’année alors que notre album vient de sortir. Nous continuerons à prendre les dates qui se présentent mais nous allons nous enfermer en même temps car quelques idées germent pour au moins trois nouveaux disques …
Nous avons aussi une grosse envie de repartir en tournée en Espagne car c’était le pied. Tout comme chez les bretons où nous voudrions également retourner puis aussi visiter d’autres pays. Nous espérons revenir très vite sur scène mais nous sommes impatients de démarrer ces disques également.
C’est peut-être ça aussi être un artiste internet … je me pose la question … depuis nos débuts nous avons toujours eu beaucoup de concerts à droite et à gauche mais je trouve tout aussi intéressant de travailler sans cesse et de faire nos sorties sur le net plutôt que dans un café-concert miteux … Cela nous permettrait de sélectionner les concerts pour en faire de vrais évènements et privilégier le travail plutôt que la dépense d’énergie folle dans chaque ville et village de France …
En même temps c’est tellement bon de jouer dans de petits bars … on aime tout en fait lol

Clandestina – Un dernier mot pour les lecteurs et fans?
Tears of Hope - Quoi qu’il arrive, peu importe où, on se retrouve bientôt pour encore des surprises à partager.
On reste comme d’habitude connectés sur Facebook, Twitter, Instagram, site, chaine YouTube où nous sommes plus qu’ultra présents, il y a toujours de la nouveauté et c’est si bon de la partager ensemble depuis ces années.
Merci de nous donner votre sourire car avec des sourires tout se règle.


Site Officiel Tears of Hope


Je survole la Vie – Tears of Hope 





Comme promis voici la réaction de Gambeat, producteur de Tears of Hope et bassiste incontournable de Manu Chao, entre autre, qui en profite pour nous parler de ses nombreux projets.

Clandestina – En plus de faire de la musique ta passion, tu permets aux autres de pouvoir en vivre. Tel est le cas avec les Tears of Hope dont tu produits l'album, Se'manza. Parle-nous de cette rencontre.
Gambeat - La rencontre avec Tears of Hope s'est faite par mail. Ils m'ont demandé de produire leur LP, je leur ai donné un rendez-vous et nous avons ainsi bloqué une date pour une pre production qui s'est plutôt bien passé.

Clandestina Qu'est-ce qui t'as plu dans ce groupe?
Gambeat - La diversité des morceaux, le mélange des personnes qui forment ce groupe et l'envie qu'ils avaient de faire ce LP avec un professionnel...

Clandestina Que penses-tu de leur idée de laisser le choix aux fans de pouvoir avoir l'album gratuitement jusqu'en janvier ?
Gambeat - Je pense que c'est cool pour le public en général. Pour les groupes émergeant c'est l'unique moyen de faire de la promo gratuitement et de pouvoir faire la promotion de son travail. Je conseille toujours aux groupes d'utiliser les réseaux sociaux. Et pour les fans, pouvoir télécharger le Lp d'un groupe gratuitement pendant les 3 premiers mois suivant sa sortie c'est une aubaine.

Clandestina Je ne pouvais pas te donner la parole sans aborder avec toi les terribles attentats du 13 Novembre à Paris.
Gambeat - J'ai du mal encore à réaliser ce qui s'est passé à Paris. J'étais en Argentine en tournée quand c'est arrivé et je suis encore sous le choc. Mes condoléances aux familles des victimes. La situation est délicate et je me sens impuissant devant ces images. A 12000 km c'est dur de ne pas pouvoir communiquer avec mes proches, mes potes, mes amis... Par chance personne n'est touché par cette tuerie...
Les gens ont de plus en plus peur et vont demander de plus en plus de sécurité. Il est certain que ça va changer beaucoup de choses au niveau des festivals et des salles de concert, surtout en terme de sécurité. Les fouilles, les contrôles vont être lourds pour le public mais malheureusement c'est nécessaire...
En même temps je ne peux pas m'empêcher de penser aux gens qui meurent tous les jours des mêmes attentats qui tuent des milliers de civils en Syrie, en Irak, en Palestine et dans bien d'autres pays où les guerres font rage... Il faut arrêter les guerres d'intérêt, les gens ont peur.
La vie continue on doit garder la foi et rester positif en pensant que les choses vont s'arranger dans un futur proche. je lâche pas l'affaire.

Clandestina Qu'en est-il de tes projets?
Gambeat - Avec Manu et La ventura on vient de rentrer de tournée en Argentine où la lutte continue contre Monsanto et les mines qui tuent également des gens et un gouvernement qui ne réagit pas.
Pour ce qui est de mes projets je suis en mode coach producteur jusqu'en avril à produire des groupes... Je dessine beaucoup en ce moment pour préparer une expo peinture qui aura lieu à Barcelone en premier lieu... Et en préparation d'un livre avec toutes mes illustrations depuis 1998... bref des projets à fonds la caisse.... La vida non stop!!!

Clandestina Un dernier mot pour les lecteurs et fans?
Gambeat - Pour les fans et les lecteurs je vous souhaite que du bonheur, de la bonne vibe mais surtout la santé car sans elle nous ne sommes pas grand chose. Et garder l'espoir... La vida son 2 días...


Merci Cédric & Gambeat.... HastA PRontITo 

Interview réalisée par Clandestina
 


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