07 février 2007

Droits de l’Homme et disparitions forcées… Derechos humanos y desapariciones forzadas… Human rights and forced disappearances…


Cristina Fernández de Kirchner n’est pas venue à Paris en touriste mais à l’occasion de la signature, mardi 6 février, de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, texte adopté par l’ONU le 20 décembre 2006 et pour lequel l’Argentine et la France se sont fortement mobilisés depuis la fin des années 1970. Ce traité est le premier à interdire, en toute circonstance, la pratique des disparitions forcées, c’est-à-dire l’enlèvement de personnes et leur détention dans des lieux secrets, trop souvent accompagnée de tortures, et cela quels qu’en soient leurs auteurs (agents d’un Etat par sa police, son armée ou tout groupe non étatique comme les milices ou guérillas). Ratifiée par vingt états, cette convention fait reconnaître de nouveaux droits, en particulier le droit des victimes ou de leurs proches à connaître la vérité sur les circonstances des disparitions forcées ainsi que leur droit à la protection et à la réparation. Les familles de victimes bénéficient en outre de longs délais pour se porter devant la justice puisque la disparition forcée est, par ce texte, qualifiée de crime continu, la prescription ne commençant donc à courir qu’à partir du moment où le crime a été élucidé. Cette convention contraint également les Etats parties à traduire en justice un responsable présumé de disparition forcée s’il se trouve sur son territoire, ou alors de l’extrader, ou encore de le remettre à une juridiction internationale. A souligner l’importance que le texte accorde au donneur d’ordre puisqu’il l’empêche de se soustraire à la justice sous prétexte que ce n’est pas lui qui a commis directement le crime. De plus, la convention stipule l’annulation des adoptions issues de disparitions forcées et créée le Comité des disparitions forcées, composé de 10 membres, pour une durée de 4 ans, qui aura pour charge l’examen de rapports des Etats ainsi qu’une fonction préventive. Texte capital s’il en est, reste maintenant à le faire appliquer ce qui ne va pas forcément être le plus simple, une dictature, des milices ou guérillas appliquant très rarement une convention relevant de la protection des droits de l’Homme…


Cristina Fernández Kirchner no vino a París como simple turista sino con motivo de la firma, marte 6 de febrero, del Convenio internacional para la protección de todas las personas contra las desapariciones forzadas, texto adoptado por la ONU el 20 de diciembre de 2006, y para cual Argentina y Francia se movilizaron mucho desde el final de los años setenta. Este Tratado es el primero en prohibir, en toda circunstancia, la práctica de las desapariciones forzadas, es decir el secuestro de personas y su detención en lugares secretos, acompañada muchas veces de torturas, y eso cualquiera que sean sus autores (agentes de un Estado por su policia, su ejército o todo grupo no oficial como las milicias o guerillas). Ratificado por veinte Estados, este convenio hace reconocer nuevos derechos, en particular el derecho de las víctimas o de sus prójimos en conocer la verdad sobre las circunstancias de las desapariciones forzadas así como su derecho a la protección y a la reparación. Por otro lado, las familias de víctimas benefician de largos plazos para llevarse ante la justicia puesto que este texto califica la desaparición forzada de crimen continuo, la condición comenzando a correr solamente a partir del momento en que el crimen se acló. Este convenio obliga también los Estados partes a traducir en juicio a un responsable presunto de desaparición forzada si se encuentra en su territorio, o bien de obtener la extradición, o también volverlo a poner a una jurisdicción internacional. A destacar la importancia que el texto concede al contratista puesto que le impide retirarse a la justicia con el pretexto de que no es él que cometió directamente el crimen. Además, el convenio estipula la anulación de las adpciones de desapariciones forzadas y crea el Comité de las desapariciones forzadas, compuesto de 10 miembros, por un período de 4 años, que tendrá por carga el examen de informes de los Estados así como una función preventiva. Texto capital queda ahora hacerlo aplicar lo que no va a ser el más simple, una dictadura, milicias o querrillas aplicando raramente un convenionque hace aplicar a los derechos humanos…


Cristina Fernández de Kirchner did not come to Paris as tourist but for the signature, Tuesday February 6, of the International Convention for the protection of all the people against forced disappearances, text adopted by UNO on December 20, 2006 and for which Argentina and France are highly mobilized since the end of the seventies. This treaty is the first to prohibit, in any circumstance, the practice of forced disappearances, i.e. the removal of people and their detention in secret places, often accompanied by tortures, and that, whatever their authors (State agents as police, army or any nonofficial group as militia or guerrillas). Ratified by twenty states, this convention recognizes new rights, in particular the right of the victims of their close relations to know the truth on the circumstances of the disappearances forced as their right to protection and repair. Families of the victims profit moreover of long times to go in front of justice since forced disappearance is, by this text, qualified as continuous crime, the regulation thus starting to run only from the moment when the crime was elucidated. This convention also constrained States members to translate into justice a person in charge supposed for forced disappearance if this one is on its territory, or then to extradite it, or to give it to an international jurisdiction. To note the importance attached by the text to the commander since it prevents him from being withdraw form justice under pretext is not committed directly the crime. Moreover, convention stipulates the cancellation of the adoption resulting from forced disappearances and also created the Committee of forced disappearances, composed of 10 members, for 4 years, which will examine States’ reports and have a preventive function. Capital text, remains now to make it apply what inevitably will not be simplest, a dictatorship, militia or guerrillas not applying a convention about human rights…



Sources : Le Monde



3 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi, je sui spas encore remis de la disparition de Pinochet.

Anonyme a dit…

mdrr Quinté!
la loi est bonne au premier abord mais je doute qu'elle ait un quelconque effet sur les groupes qui pratiquent ce genre de choses puisqu'ils ne reconnaissent pas forcèment les états signataires

Clandestina a dit…

Quinte ---> tu crois qu'il faut soumettre son cas!?!

Cig ---> je pense également qu'une dictature par ex, ou des guérillas ne vont pas se soucier de telles conventions...

 
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