18 novembre 2013

Wanted Liberté Égalité Fraternité



Quel est ce climat qui s’installe en Europe, en France? La crise économique doit-elle, peut-elle, expliquer ce qu il se passe en France aujourd’hui? La crise peut-elle justifier la bêtise, le racisme? La réponse est clairement non. Aussi suite aux propos racistes qui se propagent un peu partout depuis quelques temps, à savoir une commémoration nationale perturbée par des extrémistes, un journal d’extrême droite titrant des propos racistes envers la ministre de la justice, journal, Libération, victime d’une fusillade, ceci suivi de propos de certains membres de l’UMP certifiant que cela fait suite à la colère des français envers les médias, il est urgent de s’interroger sur le débat public et le rôle des politiques. Certains citoyens lambda n’ont certes pas besoin d’être poussés pour rejeter la responsabilité de leur situation vers l’autre, l’étranger, et de tenir ou commettre des actes indignes. Il en va donc de la responsabilité de tout politique de ne pas attiser une situation déjà problématique, voire puante. Toutes celles et ceux qui ne dénoncent pas ces faits ne sont en aucun cas républicains et n’ont rien à faire dans le débat public. Ils sont, à mon sens, pleinement responsables, aussi bien devant le peuple que devant la justice, de la montée du racisme en France et doivent à ce titre être mis à l’écart de la vie publique. Il est temps de rappeler que la liberté d’expression n’est pas synonyme de propos racistes, homophobes, haineux. Cela ne servira pas à sortir de la crise, mais fera le jeu de partis d’extrême droite qui ne doivent en aucun cas être banalisés. Il en va de l’avenir de ce pays. Liberté, égalité, fraternité, nous en sommes plus que jamais éloignés, et il est enfin temps de revenir aux fondamentaux qui ont bâti la France multiculturelles que nous aimons…


¿Cuál es ese clima que se instala en Europa, en Francia? ¿Puede la crisis econónomica explicar lo que sucede en Francia? ¿Puede la crisis justificar la estupidez, el racismo? La respuesta es claramente no. Entocnes en seguida a las palabras racistas que se extienden desde hace unos tiempos, a saber una conmemoración nacional interrumpida por unos extremistas, un periódico de extrema derecha que tiene un discurso racista hacia la ministra de Justicia, un periódico, Liberation, victima de tiros de cuyo acto unos miembros de la UMP certifique que eso es debido a la ira de los franceses hacia los medios de comunicación, es urgente interrogarse sobre el debate público y el papel de los políticos. Ya unos ciudadanos no necesitan eso para culpar el otro, el extranjero, de su situación y cometer actos indignos. Por lo tanto es de la responsabilidad de todo político de no inflamar una situación ya muy difícil. Todos los que no denuncian estos hechos son de niguna manera lrepublicanos y no tienen su lugar en la vida pública. Ellos son, a mi punto de vista, plenamente responsables, tanto delante el pueblo que delante la justicia, del aumento del racismo en Francia, y como tal se debe marginarlos de la vida pública. Ya es el momento de recordar que la libertad de expresión no significa palabras racistas, homofóbicas, de odio. Esto no sirve para superar la crisis, pero sí sirve a los partidos de extrema derecha que no se deben trivializar. Este el el futuro de este país. Libertad, igualdad, fraternidad, estamos muy lejos de eso y ya es hora de volver a los fundamentos que construyeron la Francia multicultural que queremos... 


What is this climate in Europe, in France? Should the economic crises explain the situation in France? May the crisis justify stupidity and racism? The answer is clearly no. As a result of the racist speaches that spread around for some times, namely a national commemoration disrupted by etremists people, an extremist newspaper grading racist articles towards the Minister of Justice, a newspaper, Libération, victim of a shooting and some members of the UMP certifying that followed the french anger towards the media, it is imperative to consider the public debate and the rôle of policies. Some ordinary citizens certainly do not need to be helped to blame the other, the strangers, for their problematic situation, and to say or do those acts. Therefore it is the responsability of any politic man to not inflame an already problematic situation. All thos who do not denounce these facts are in fact in any case republican ones and they don't have their place in the public debate. They are, in my opinion, fully responsible in front of the people and justice, of the rise of racism in France and as such should be remoted from public debate. It is time to remember that freedom of expression does not mean racism, homophobic or hate. This does not serve to overcome the crisis, but will help the extreme right parties that should never be trivialized. This is the future of this country. Liberty, equality, fraternity, we are more and more distant of that, and it's finally time to get back to the fundamentals that built the multicultural France we love...





12 novembre 2013

Le Déshonneur d'Adolf Von Handke – Ch. Prat



La guerre 39-45 nous renvoie aux Nazis, Alliés et autres miliciens. Bref d'un côté les bons, de l'autre, les méchants. Quoique, à bien y réfléchir cette conception manichéenne du monde est assez éloignée de la réalité d'alors. C'est ce qu'a voulu nous démontrer Christophe Prat dans ce roman policier sur fond de Seconde Guerre Mondiale dans lequel un officier de la Wehrmacht et un policier aux ordres de Vichy se voient contraints de collaborer (!) afin de résoudre les meurtres de plusieurs soldats. La piste de l'officier allemand va le mener de la Roumanie à Paris, sur les traces de Résistants dont l'identité en surprendra plus d'un. La personnalité de chacun va bien évidemment se révéler différente de l'uniforme derrière laquelle elle se trouve et tout l'intérêt de se roman est d'amener le lecteur à s'interroger sur ce qu'il aurait lui -même fait à l'époque dans telle ou telle situation. Véritable prolongation de la célèbre chanson de Jean-Jacques Goldman «Né en 17 à Leidenstadt» dont elle est la préface, ce roman policier se veut avant tout interrogateur et dérangeant et ça fonctionne à merveille!...

La guerra 39-45 nos hace pensar a los Nazis, Aliados y otra milicia. En breve de un lado los buenos, al otros los malos. Aunque, a bien pensarlo esta concepción maniquea del mundo se encuentra bastante lejos de la realidad de la época. Esto es lo que ha querido demostrar Christophe Prat en este thriller que se desarolla durante la Segunda Geurra Mundial, y en el que un oficial de la Wehrmacht y un oficial de la policía a las ordenes de Vichy se ven obligados a trabajar juntos para resolver los asesinatos de varios soldados. La pista del oficial alemán le conducirá desde Rumania hacia París, tras los passos de la resitencia, cuya identidad sorprenderá a muchos. La personalidad de cada una va a ser diferente del uniforme que lleva y el tema central de la novela es que el lector piensa a lo que habría hecho en este tiempo en lugar de tal o tal personaje. Verdadera extensión de la famosa canción de Jean-Jacques Goldman «Né en 17 à Leidenstadt» que constituye el prólogo de la novela, este thriller es ante todo cuestionamiento y trastornando y eso funciona ¡a maravilla!...

The 39-45 war make us think about nazis, Allies, and some militia. In a word, on a side good peolpe, on the other side, the others. Although, thinking about it, this Manichean worldview is quite far from the reality of the time. This is what Christophe Prat want to show us in this thriller in the heart of the World War II in which a Wehrmacht officer and a police officer at the order of Vichy are forced to work togeher to solve the murders of several soldiers. The track of the German officier will conduct him from Romania to Paris, tracking some members of the resistance whose identity will surprise many people. The personality of each one will be different of the uniform behind which he is located and the whole point of the novel is to bring the lector to think about what he himself would have done during this period on front of such situation. Real extension of the famous song written by Jean-Jacuqes Goldman «Né en 17 à Leidenstad» which constitute the preface of the novel, this thriller is above all questioning and disturbing and this really works!...


31 octobre 2013

Julio Lobos & Friends Live



Si os gusta Julio Lobos – y ¡¡no lo entenderé que no!! - aquí vienen sus próximos conciertos...

Si vous aimez Julio Lobos – et je ne comprendrais pas que ça ne soit pas le cas !! - voici ses prochaines dates de concert...

If you love Julio Lobos – and i will not understand if not !! - you can find here the next dates to see him live...


5 Noviembre / NOSOLOBLUES & AMIG@S / Gran Bodega Saltó, carrer Blesa, 36, Poble sec. 20h.

8 Noviembre / NOSOLOBLUES / Bar Urumea, carrer Roger De Flor esquina Granvía, 21h.

9 Noviembre / LONE RHINO CLUB / Llinars del Vallès. 21h.

12 Noviembre / NOSOLOBLUES & AMIG@S / Gran Bodega Saltó, carrer Blesa, 36, Poble sec. 20h.

19 Noviembre / NOSOLOBLUES & AMIG@S / Gran Bodega Saltó, carrer Blesa, 36, Poble sec. 20h.

26 Noviembre / NOSOLOBLUES & AMIG@S / Gran Bodega Saltó, carrer Blesa, 36, Poble sec. 20h.

28 Noviembre / LONE RHINO CLUB / "Hot Blues", Igualada. 23h.

5 Enero / NINYIN'S MIND BAND / La Mirona, Salt. 22h.

7 Febrero / HARMONICA BLUES SUMMIT / Museu Europeu d'Art Modern (MEAM), 18h.

14 Febrero / HARMONICA BLUES SUMMIT / Museu Europeu d'Art Modern (MEAM), 18h.

21 Febrero / HARMONICA BLUES SUMMIT / Museu Europeu d'Art Modern (MEAM), 18h.

28 Febrero / HARMONICA BLUES SUMMIT / Museu Europeu d'Art Modern (MEAM), 18h.






21 octobre 2013

L'Attentat – Yasmina Khadra



L'Attentat c'est l'histoire d'Amine, israélien d'origine arabe, chirurgien à Tel-Aviv. Une nouvelle fois et comme lors de chaque attentat suicide il passe sa journée à opérer à la chaîne les victimes d'un attentat qui a décimé un restaurant bondé. Alors qu'il compte se reposer de sa journée, il est rappelé à l'hôpital en pleine nuit où on lui apprend sans ménagement que la kamikaze n'est autre que sa femme. Yasmina Khadra nous raconte ici avec son audace et son talent, la lente descente en enfer d'un homme qui va refuser l'inimaginable avant de tenter de comprendre sa femme, éloignée de toute appartenance religieuse, a pu commettre un tel acte sans qu'il ne décèle quoi que se soit. Un chef-d'oeuvre... 


The Attack is Amine' story, an Arab-Israeli, surgeon in Tel Aviv. Once agains, and as at each suicide bombing, he spends his day to operate victims after victims from an attack in a restaurant. When he finally can have some time to recover, the hospital call him back at night to learn him the kamikaze was his wife. Yasmina Khadra telles us here with audacity and talent, the slow descent into hell of a man who will refuse tue unimaginable before attempting to understand how his wife, away from any religious affiliation, could commit such act without detect anything. A great work... 


El Ataque es la historia de Amine, cirujano árabe-israelí en Tel Aviv. Una vez más y como en cada atentado suicida, pasa el día operando a las víctimas de un atentado que destruyó a un restaurante lleno de clientes. En la noche, descansando de su día, le llamó el hospital para parenderle sin rodeos que el kamikaze es no otra persona que su mujer. Yasmina Khadra nos cuenta aquí con su audencia y talento, la caída de un hombre que se niega el inimaginable antes de tratar entender como su esposa, lejos de cualquier afiliación religiosa, pudo cometer un tal acto sin que no detecta nada. Una obra maestra...

01 octobre 2013

Le Trottoir d'en Face & Gambeat


Le Trottoir d'en Face vous connaissez? Non? ok... Rencontre donc avec leur chanteur, Benoît, afin de découvrir ce groupe ortéhzien dont la musique invite à la danse, à la fête... à la vie!!! En prime, l'interview bonus du solaire Gambeat, célèbre bassiste de Manu Chao, producteur artistique du Trottoir d'en face... 


Clandestina - Commençons par le début, qui êtes vous?
LTDF - Nous sommes le Trottoir d'en face, 8 potes qui jouent de la musique ensemble, Blash (clavier) Flo (Sax) Franck (Tromp et Tromb) Gegette (Tromp) Pitxun (Batterie) Kiki( Guitare, chant) Mathieu (Basse) et Beniito (Chant, guitare).

Au jour d'aujourd'hui nous sommes tous soit étudiant soit dans l'attente des 42 cachets salvateurs qui nous permettront de monter notre statut d'intermittent et donc de pouvoir vivre de notre passion et réaliser notre rêve.

Clandestina - Comment est né le groupe?
LTDF - Le groupe a une histoire on ne peut plus banale, de celles que l'on vit quand on est au lycée. Un jour on a eu envie de monter un projet un tout petit peu alternatif au modèle musical que l'on voulait nous inculquer dans notre école de musique, et on a commencé à répéter dans un garage: c'était en 2004, on avait entre 11 et 14 ans…

Depuis on a grandit, on a apprit à travailler notre plume, notre musique, on a de plus en plus de choses à dire et surtout une envie folle de monter sur scène pour prendre du plaisir.


Clandestina - Le Trottoir d'en Face, pas banal comme nom. Quelle est son histoire?
LTDF - En fait le Trottoir d'en face est dans la continuité du projet décrit dans la question précédente, on s'est appelé les Landa's pendant 6 ans et puis un beau jour, LA rencontre qui change tout est arrivée et notre carrière a pu prendre un peu d'envergure, on a donc choisi de marquer ce renouveau par un changement de nom, de donner un coup de fraicheur à tout ça. Et le nom du trottoir d'en face est venu, à la terrasse d'un café, on s'est dit que par rapport à l'identité qu'on voulait, ce côté public, rue, dans lequel chacun est libre de faire ce qu'il veut dans le respect des autre, était l'image qu'on voulait se donner.


Clandestina - Dans quelle catégorie musicale vous classez-vous?
LTDF - Comme dirait un proche du groupe que l'on nommera pas (le monsieur costaud qui joue de la basse dans la radio bemba ^^) on fait partie de la catégorie "viens nous voir sur scène et fais toi ton opinion". Notre trame de fond est la chanson à texte à laquelle on essaye d'agrémenter un côté festif, passant par la rumba, le rock, le reggae, la valse, les ballades, les musiques traditionnelles, les rythmes du soleil...


Clandestina - D'ailleurs, quelles sont vos influences musicales?
LTDF - Nos influences se situent là ou on ne les attend pas, en fait on essaye d'écouter un maximum de styles à priori différents du notre pour aller y chercher de la couleur, des thèmes qui nous permettent de posséder un maximum d'outils pour construire notre univers.


Clandestina - De quoi parlent généralement vos textes?
LTDF - On va prendre la question à l'envers, nos texte ne parlent pas de leçons, et sont le moins violent possible. Bien sur qu'on a des choses à dire, qu'on a notre vision des choses sur tout ce qui se passe dans le monde. Mais on préfère le faire passer de manière subtile. Ainsi, quand on écrit, on essaye de raconter des petites histoires fraiches qui font oublier les tracas quotidiens et en même temps dans lesquelles le tout public peut se reconnaitre et lâcher ce petit sourire en coin...


Clandestina - Jeunes artistes actuels, quel rôle, selon vous, doit aujourd'hui avoir un artiste?
LTDF - Vous savez, l'engagement est un mot qui nous parait un peu subjectif, je crois qu'il faut simplement se fixer des objectifs à la hauteur de ce qu'on veut développer. Bien sur qu'on se décrit comme engagés, pour la simple et bonne raison que c'est la plus belle motivation que l'on puisse avoir aujourd'hui. 

On a envie de faire bouger les choses, de pouvoir éventuellement emmener de la vie dans les oreilles d'un public qui n'a pas forcément l'habitude d'écouter une musique proche de la notre, on a envie surtout d'aider les gens à trouver le courage, ou qu'il soit… On a envie d'aider les jeunes à pouvoir prendre des instruments et sortir dans la rue dire ce qu'ils pensent, parce que la vie c'est ça, c'est chanter, c'est parler, c'est prendre du plaisir et surtout en donner...

Clandestina - Fiers d'avoir signé chez Emi, j'imagine. N'avez-vous cependant pas peur du système?
LTDF - Réponse: non! En fait si on avait peur ou qu'on avait eu la moindre crainte, on ne l'aurait pas fait. C'est une expérience, un envol qu'on prend, on est une famille qui vit ensemble depuis 7 ans, alors même si on est jeunes, on sait où on va et surtout comment on y va. On sera jamais moins libre pour la simple et bonne raison que cette signature est une vraie collaboration dans laquelle on garde juridiquement notre indépendance artistique pour ce qui est de notre musique. Alors à vrai dire cette signature est plutôt un booster de notoriété qui va nous permettre d'emmener un développement et un travail beaucoup plus approfondi autour d'un projet qui au départ était un simple délire...



Clandestina - Parlons peu, parlons bien et abordons dés à présent le LP qui tourne en ce moment, Sur les Sentiers du Monde.

LTDF - Un titre original que l'on avait écrit à une époque en trio avec un autre projet avec lequel on avait soif de public, d'ambiances intimistes, de pays, de sentiers justement… On a écrit ce titre avec le maximum de fraicheur, de poésie et quand l'album du Trottoir s'est préparé, on a trouvé intéressant de le mettre en avant parce qu'il avait cette mélancolie festive qu'on voulait donner au public. Comme pour dire à tout le monde que bouger c'est bien, que danser change les idées, mais qu'il faut pas oublier d'où on vient et tout ce qui se passe autour.



Clandestina - Le clip est enfin sorti.Je crois savoir qu'il y a eu en réalité deux tournages, info ou intox?

LTDF - Vraie info et on ne s'en cache pas, bien au contraire. En fait comme je vous le disais on garde notre indépendance, ce qui veut dire que lorsque ce clip s'est préparé, on a choisi de tenter le pari de faire quelque chose avec les moyens du bord, dans un climat familial et convivial comme on a l'habitude de le faire. Malheureusement on a peut être été un peu gourmand et on avait pas le recul nécessaire pour se rendre compte de l'importance d'un clip et surtout de toutes les étapes primordiales à une belle réalisation. On s'est alors un peu éparpillés et avons sorti un premier projet qui ne pouvait pas se défendre à un niveau national, alors on a changé de cap, en restant très simples et humbles, en se servant de cette première expérience, et on en a fait un second en à peine deux jours avec un maximum de fraicheur… Et ma foi, il rencontre un succès au dessus de nos espérances.



Clandestina - Si mes infos sont bonnes, et elles le sont toujours!, Gambeat, bassiste ô combien célèbre de Manu Chao, a travaillé avec vous. Parlez nous de cette aventure.
LTDF - En fait Gambeat nous a été présenté par notre manageuse et on avait déjà eu l'occasion de se rencontrer voila maintenant 3 ans sur un festival à Cauterets ou il est parrain. Pendant 3 ans notre musique a mûrie et cette rencontre est venue comme une évidence, parce que le côté humain passe au dessus de tout et que quand quelqu'un comme lui arrive avec un bagage comme le sien sur un projet comme le notre, la rencontre ne peux que fonctionner. L'aventure avec lui a été formidable et nous a emmené encore un peu plus de rigueur, nécessaire au développement du groupe. Gambeat est un grand monsieur, comme on aimerait en rencontrer tous les jours.


Clandestina - Quid de l'album?

LTDF - Album fini et prêt, on est en train de travailler sur le visuel, date de sortie pour janvier.


Clandestina - Vous enchaînez les scènes. Parlez nous de votre expérience scénique. 

LTDF - Chaque concert est une nouvelle aventure, on avance, on travaille et surtout on profite de tous ces sourires qui s'offrent à nous. Pour les dates à venir j'invite les gens à nous rejoindre sur notre page Facebook Le Trottoir d'en Face.


Clandestina - Vous avez assurer la première partie de Manu Chao cet été. Impressionnés?
LTDF - Vous en avez d'autres des questions comme celle la? ^^ Nos parents écoutaient Manu, nos aînés l'écoutaient, on l'écoutait dans le camion au début de notre aventure en rêvant de le voir sur scène en tant que public.. Et 7 ans après, comme un clin d'oeil venu d'ailleurs, il partage la scène avec nous et nous laisse nous exprimer en première partie… On aurait aimé y rester toute la nuit :)


Clandestina - Un dernier mot pour nos lecteurs et fans?
LTDF - Laissez vous surprendre, sortez dans la rue, déposez vos oreilles dans des endroits où vous n'auriez pas osé aller. Et aimez la musique…VIVANTE!!





Comme promis, l'heure est venue de prendre connaissance de l'avis du producteur artistique, à savoir Gambeat.
 
Clandestina - Toujours à l'affût de nouveaux talents, voici que tu nous dégottes Le Trottoir d'en Face. Comment les as-tu rencontré?
Gambeat - Avec LTDF on c'était déjà rencontré il y a 4 ans où ils jouaient dans un festival latino rock. A l'époque ils s'appelaient les Landas ils jouaient sur une petite scène dans la rue. La petite chose qui avait fait rire ma fille c'est que le chanteur avait les pieds nus... Le papa de Benoît le chanteur m'avais laissé un cd pour écouter. A l'époque ils manquaient un peu de maturité mais ils y avait déjà des textes intéressants.
 
Clandestina - Pourquoi eux? Qu'ont ils de plus que d'autres?
Gambeat - Pour répondre a ta questions je ne sais pas pourquoi! Pour moi il y a un critère qui est très important dans le métier que je fais avec les groupes, c'est l'humilité, et chez eux c'est vraiment ce qui ma plu.


Clandestina - Tu as collaboré à l'un de leur titre. Quel a été ton rôle exact et cela a-t-il été facile de travailler avec eux?
Gambeat - J'ai fait ce que l'on appelle la production artistique, et j'ai aussi enregistré des basses sur 2 titres. Le travail a été très agréable.Ce sont des jeunes très sympathiques à l'humour joyeuse ... en bref des bon petit lascars ...

Clandestina – Cette collaboration va-t-elle perdurer et comment?
Gambeat - Oui cela va durer car nous avons seulement fait les 3 singles... il reste a terminer le mix du CD donc il reste pas mal de boulot ... 


Clandestina - Toujours aussi engagé et révolté, quel regard portes-tu aujourd'hui sur le monde?
Gambeat - J'ai un ami qui dit "La vie est belle le monde pourri" je ne sais que te dire exactement sur la situation mondial car je me sens vraiment impuissant devant tout ça... d'ailleurs je pense que je ne ferais que répéter ce qui s'est dit et répété beaucoup de fois ... mais je crois en l'homme et j'ai l' espérance que tout changera un jour. Pour le moment j'essaie a mon échelle de diffuser de l'information via la scène le net et à travers mon expérience quand je bosse avec des groupes. par contre là où je pense que l'on devrait vraiment lutter au jour le jour et dure comme fer c'est sur l' éducation ... car un peuple cultivé est un peuple libre !!! 

Clandestina – Toujours fidèle à Manu Chao, quels sont vos projets communs dans les mois qui viennent?
Gambeat - Oui toujours avec Manu Chao et La Ventura en ce moment en tournée dans les Balkans ... pas de scoop pour le moment , la prochaine tournée c'est l'inde , et pour l'album il faudra encore attendre un p'tit peu ...


Clandestina – Un dernier petit mot?
Gambeat - ARRIBA L@S QUE LUCHAN POR UN MUNDO MÁS SOSTENIBLE !!!
Merci a toi Corinne et à très bientôt …   



Merci à vous tous... Nos vemos en la cARreTErRA
Interview réalisée par Clandestina




 
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