25 janvier 2011

L’énigme de la rue Saint-Nicaise – Laurent Joffrin



A Paris, entre le palais des Tuileries et la rue Saint-Honoré, se trouvait la rue Saint-Nicaise. C’est là, le soir de Noël 1800, qu’une « machine infernale » explosa au passage du cortège du Premier Consul qui se rendait à l’opéra, faisant 4 morts et une soixantaine de blessés. L’enquête s’oriente dans un premier temps vers les républicains extrémistes que l’évolution de Bonaparte inquiète. Or les recherches menées par Fouché, ministre de la police, et son adjoint Lachance, vont démontrer que les responsables de l’attentat ne sont pas forcément ceux que l’on imagine. Laurent Joffrin, directeur de Libération, s’empare magnifiquement de cette affaire, construisant une intrigue subtile et documentée qui mène le lecteur du salon mondain de Mme Récamier aux maisons de prostitution du Palais Royal ainsi que dans les coulisses du ministère de la police d’alors. La seule erreur de Joffrin est de faire commencer le règne de Louis XVIII en 1793 au lieu de 1795 ignorant par là-même le règne de Louis XVII. Mis à part ce bémol, le romancier Joffrin sait parfaitement susciter la curiosité du lecteur au sujet d’une situation dont nous savons tout ou presque ce qui fait de ce roman un délice de lecture…



En París, entre el palacio de las Tullerías y la calle Saint_Honoré, se encontraba la calle Saint-Nicaise. Es allí, en la noche de Navidad de 1800, que estalló una « máquina infiernal » al paso del cortejo del Primer Cónsul que se iba a la ópera, haciendo 4 muertes y una sesentena de heridos. La investigación se orienta inicialmente hacia los republicanos extremistas quienes se preocupen de la evolución de Bonaparte. Pero las investigaciones llevadas por Fouché, Ministro de la Policía, y su suplente Lachance, van a demostrar que los responsables del atentado no son los que se imaginan. Laurent Joffrin, director de Liberación, se apodera magníficamente este asunto, construyendo una intriga sutil y documentada que lleva el lector del salón mundanno de la Sra. Récamier a las casas de prostitución del Palais Royal así com en los resbalones del Ministerio de la Policía de entonces. El único error de Joffrin es de hacer comenzar el reino de Louis XVIII en 1793, en vez de 1795, ignorando así el reino de Louis XVII. Aparte de eso, el novelista Joffrin sabe perfectamente suscitar la curiosidad del lector con respecto a una situación de cual sabemos casi todo y eso hace de esta novela una delicia de lectura…



In paris, between the Tuileries and the Saint-Honoré street, was the Saint-icaise Street. There, in the Christmas evening 1800, an “explosive engine” exploded while the procession of the First Consul passed to go to the opera, making 4 killed and about sixty wounded. The investigation is first directed towards the Republican extremists who are very anxious by the evolution of Bonaparte. However the investigation of Fouché, Minister of the Police force, and his assistant Lachance, will show that the persons in charge are not those we can imagine.Laurent Joffrin, director of Libération, talk magnificiently about this story, building a subtle and documented intrigue which leads the reader from the living room of Mrs Récamier to the house of prostitution in the Palais Royal as well in the slides of the ministry of Police. The error of Joffrin is to make begin the reign of Louis XVII in 1793 instead of 1795, ignoring then the reign of Louis XVII. But if we forget this error, the Joffrin novelist knew perfectly well cause the curiosity of the reader about a situation of which we know all or almost, and this makes of this novel a delight of reading…












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