31 juillet 2007

We need to talk about Kevin… Il faut qu’on parle de Kevin… - Lionel Shriver

There is already several weeks ago that I finished the reading of this novel and still today, however, I feel the emotive force generated by this story. It is difficult for me to tell it in some lines. Which words choose to speak about the confession of Eva? Mother of a young teenager responsible of a slaughter in his school, it is without concession that she takes to witness his ex, Kevin’s father, through letters in which she seeks to understand the gesture of their son. There she tells the genesis of this hardly pubescent killer and confesses especially her aversion for this monster born of her entrails. Much more than of sociology or criminology, Lionel Shriver raises a question taboos : can one hate the flesh of his flesh? This slaughter is also the ideal pretext to speak about our sclerosed modern societies. To finally approach the topic of our existential quest, or rather the lost of this quest. Who, of the mother or the son, is to be felt sorry or fear? To each one to answer this, but this plural Eva will not leave you indifferent. Distressed or revulsed by this tearing story, you will take a jab. Literary blow of bludgeon, be careful of the secondary effects of this exceptional novel…


Il y a plusieurs semaines déjà que j’ai fini la lecture de ce roman et je ressens pourtant encore aujourd’hui la force émotive engendrée par cette histoire. Il m’est d’ailleurs difficile de la raconter en quelques lignes. Quels mots choisir pour vous parler de la confession d’Eva? Mère d’un jeune adolescent responsable d’une tuerie dans son école, c’est sans concession qu’elle prend à témoin son ex, le père de Kevin, au travers de lettres dans lesquelles elle cherche à comprendre le geste de leur fils. Elle y raconte la genèse de ce tueur à peine pubère et confesse surtout son aversion pour ce monstre né de ses entrailles. Beaucoup plus que de sociologie ou de criminologie, Lionel Shriver soulève une question taboue : peut-on haïr la chair de sa chair? Cette tuerie est également le prétexte idéal pour parler de nos sociétés modernes sclérosées. D’aborder enfin le thème de notre quête existentielle, ou plutôt la perte de cette quête. Qui de la mère ou du fils est à plaindre ou à craindre ? A chacun de répondre mais cette Eva plurielle ne vous laissera pas indifférent. Que cette histoire déchirante vous bouleverse ou vous révulse, c’est un direct en pleine gueule que vous allez prendre. Coup de massue littéraire, méfiez-vous des effets secondaires de ce roman exceptionnel…


Hace varias semanas ya que terminé la lectura de esta novela y aún hoy siento la fuerza emotiva generada po resta historia. Me es dificil explicarla en algunas líneas. ¿Cuales palabras eligir para hablarles de la confesión de Eva ? Madre de un joven adolescente responsable de una matanza en su escuela, es sin concesión que toma a testigo su ex, el padre de Kevin, a través de cartas en las cuales pretende entender el gesto de su hijo. Ahí cuenta la génesis de este asesino apenas púber y confiesa sobre todo su aversión para este monstruo nacido de sus vísceras. Mucho más que de sociología o criminología, Lionel Shriver plantea una cuestión sacraliza : ¿se peude odiar la carne de su carne? Esta matanza es también el pretexto ideal para hablar de nuestras sociedades modernas esclerosadas. Por abordar finalmente el tema de nuesta búsqueda existencial, o más bien la pérdida de esta búsqueda. ¿Quién de la madre o del hijo se debe compadecer o temer ? A cada uno de contestar pero esta Eva plural no les dejará indiferente. Que esta historia desgarradora les trastorna o les descompone, se van a tomar un jab a la cara. Golpe de porra literario, cuidan los efectos secundarios de esta novela excepcional…




4 commentaires:

Juan Arellano a dit…

Buen tema, a esperar que salga en castellano, y q llegue x acá. Saludos.

Clandestina a dit…

Juan Arellano ---> espero que tendras la oportunidad leerlo. Es realmente muy muy interesante y dte da sentidos varios e intensos.

Saludos

Anonyme a dit…

Curieuse approche des relations sociale que de se demander "peut-on haïr", machin, tout ça.
Comme si le fait de savoir si on est conforme au comportement attendu par la société était plus important que la gestion prosaïque de la situation, en fonction de ses propres sentiments et exigences.
Comme si l'important n'était pas le sentiment, mais ce qu'on va penser du sentiment.
Il est vrai que là réside le moteur de tout roman psychologique.

Clandestina a dit…

Quinte ---> en fait, son approche se fait plus dans l'optique "je le savais".

Sans te dévoiler le livre, depuis la naissance de son fils, avant même, cette femme a vu (véritablement) le danger qu'il représentait. Mais, en tant que mère, et vu nos sociétés, elle aurait été mise à son ban si elle avait véritablement laisser parler les sentiments et perceptions qu'elle avait de son fils.

Comme tu le dis, elle aurait été "jugée" pour la perception que la société aurait eu de ses sentiments, et personne n'aurait écouté ses motivations profondes.

 
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