09 mars 2007

One Life – Johnny Clegg

The White Zulu is back. At 53 years old, this apostle of the racial equality whose name is synonymous of fight against Apartheid and Nelson Mandela, comes back in an unexpected way. Born in Manchester in England, but raised since its youth in South Africa, he discovers a purely white environment that he immediately hates, before discovering a multiracial school. During its adolescence he enters in rebellion against his Jewish community which he considers too passive in respect to apartheid, and he runs away in Zulu territory during three weeks. There, it is the shock of the first contact with this culture which he will endorse some years later. The second intervenes whereas he practices the guitar with a Zulu musician of street. From these inspirations is born the group Juluka (in fact a duet with Sipho Mchunu) from 1976 to 1985 whose everyone remembers the famous Scaterlings of Africa. Then comes during ten years the group Savuka, before Johnny Clegg continues in solo and is forgotten by the world. Fan of the first hour, this artist accompanied my adolescence and taken part to his manner to the political awakening of a lot of us, I acknowledge at the same time have been enthusiastic and intrigued by learning the existence of its new album in past October. Enthusiastic because it’s like see again a friend, but with fear to perhaps discover a purely commercial musical return. Be relieved to learn it’s not the case. Johnny Clegg imposes in this new album an energetic rock mixed with a frank return to the Zulu traditional sounds. Its talent to mix music styles is still here, and its texts oscillate between engagement and introspection. To resume, One Life is 100% White Zulu...


Le Zoulou blanc est de retour. À 53 ans, cet apôtre de l’égalité raciale dont le nom rime avec lutte contre l’apartheid et Nelson Mandela réalise un come-back inattendu. Né à Manchester en Angleterre, mais élevé dès son plus jeune âge en Afrique du Sud, il découvre un milieu purement blanc qu’il abhorre d’emblée, avant de découvrir une école multiraciale. A l’adolescence il entre en rébellion contre sa communauté juive qu’il juge trop passive vis-à-vis de l’apartheid, et fugue en territoire zoulou pendant trois semaines. Là, c’est le choc du premier contact avec cette culture qu’il fera sienne des années plus tard. Le second intervient alors qu’il s’initie à la guitare avec un musicien de rue zoulou. De ces inspirations naît le groupe Juluka (qui est en fait un duo avec Sipho Mchunu) de 1976 à 1985 dont tout le monde se souvient du fameux Scaterlings of Africa. Puis vient pendant une dizaine d’années le groupe Savuka avant que Johnny Clegg ne continue en solo et ne passe à l’oubli. Fan de la première heure, cet artiste a en effet accompagné mon adolescence et participé à sa manière à l’éveil politique de beaucoup d’entre nous, j’avoue avoir été à la fois enthousiaste et assez intriguée en apprenant qu’il avait sorti un nouvel album en octobre passé. Enthousiaste parce que c’est un peu retrouver un pote perdu de vue, mais avec pas mal de crainte quand à un retour musical purement commercial. Soyez soulagés d’apprendre qu’il n’en est rien. Johnny Clegg impose dans ce nouvel album une tonalité rock énergique mêlé à un franc retour aux sons traditionnels zoulous. Son talent pour mélanger les genres est toujours bien affûté, quant à ses textes, ils oscillent entre engagement et introspection. Bref, nous retrouvons dans One Life du 100% Zoulou blanc…



El Zulú blanco está de vuelta. A 53 años, este apóstol de la igualdad racial cuyo nombre rima con lucha contra el apartheid y Nelson Mandela, realiza un come-back inesperado. Nacido en Manchester en Inglaterra, pero criado desde su más joven edad en Sudáfrica, desucbre un ambiente puramente blanco que detesta de inmediato antes de descubrir una escuela mltiracial. A la adolescencia entre en rebelión contra su comunidad judía que juzga demasiada pasiva frente al apartheid y fuga en territorio zulú durante tres semanas. Allí es el choque del primer contacto con esta cultura que hará suya unos años más tarde. El segundo se produce mientras se inicia a la guitarra con un músico de calle zulú. De estas inspiraciones nace el grupo Juluka (en realidad un duo con Sipho Mchunu) de 1976 a 1985 y de cual todos nos acordamos del famoso Scaterlings of Africa. Luego viene durante una decena de años el grupo Savuka, antes de que Johnny Clegg siga en solo y pase al olvido. Fan de la primera hora, este articta acompañó mi adolescencia y participó a su manera al despertar político de muchos, reconozco haber sido a la vez entusiasta y bastante intrigada enterándome de que ya existía un nuevo álbum desde el pasado octubre. Entusiasta porque es un poco como volver a ver a un amigo perdido, pero con temor que eesa vuelta músical sea solamente comercial. Van a ser aliviados de enterarse que no es el caso. Johnny Clegg impone en este nuevo álbum una tonalidad rock enérgica mezclada a una franca vuelta a los sonidos tradicionales zulúes. Su talento para mezclar los estilos está siempre presente, en cuanto a sus textos, oscilan entre compromiso e instrospección. Resumiendo, encotnramos en One Life todo lo 100% Zulú blanco…


Ngiyabonga


Utshani Obulele – Johnny Clegg



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Me gusta tambien...Moi j'aime beaucoup Johnny Clegg, je crois qu'il est un peu breton d'adoption aussi, non?

Clandestina a dit…

Ingivaldur ---> ah tu m'apprends une news là :)

 
Real Time Web Analytics