MTV
Unplugged : El Libro de las Mutaciones es el sexto álbum en
vivo y el decimosexto de Enrique Bunbury. Fue grabado el 1 de
septiembre de 2015 en los Estudios Churubusco de la Ciudad de México.
Presentado en la MTV latinoamericana el 26 de noviembre, fue
publicado el día siguiente bajo el sello discográfico de Sony
Music. Bunbury se convirtió en el segundo cantante español en
grabar un MTV Unplugged después de que lo hiciera Alejandro Sanz en
2001. Y pués, queda claro que es un regalo pa' todos los fans... MTV
Unplugged : El Libro de las Mutaciones est le sixième album
live et le seizième de Enrique Bunbury. Enregistré le 1er septembre
2015 aux Studios Churubusco à Mexico. Diffusé sur la chaîne MTV
latino-américaine, il est sorti le lendemain chez Sony Music.
Bunbury est ainsi le deuxième chanteur espagnol à enregistrer un
MTV Unplugged après Alejandro Sanz en 2001. Et il est évident qu'il
s'agit d'un véritable régal pour les fans...
MTV
Unplugged : El Libro de las Mutaciones is the sixth live album
and the sixteenth of Enrique Bunbury. Registered on 1 Septembre 2015
at Chrubusco Studios in Mexico City. Aired on MTV Latin Americ a, it
was released the nex day at Sony Music. Bunbury is thus the second
Spanish singer to record an MTV Unplugged after Alejandro Sanz in
2001. And it is obvious that tis is a real pleasure for fans...
La
Chispa Adecuada – Enrique Bunbury Feat. León Larregui
El día
antes de su boda, Victoria encuentra a su novio liado con su mejor
amiga. Decide dejarlo todo y, en medio de este caos emocional, su
empresa le da un ultimatúm : obtener los derechos que van a
permitirles tener un castillo escocés para rodar un anuncio de una
marca de relojes. Si no quierre que su empresa la pone de patitas a
la calle y perder así su fantástico estilo de vida, Victoria debe
convencer un misterioso conde, proprietario del famoso castillo. Con
esa difícil misión, Victoria se encamina a las Highlands en busca
del conde McKenna. Pero allí, aparte de lluvia, paletos y vacas,
solo encuentra a la mano derecha del invisible aristócrata, Niall,
quien tiene un plan bien trazado para tratar a la española gruñona.
Te lo dije es una divertida comedia romántica que, si no tiene nada
que ver con la gran literatura, te hará pasar un buen momento entre
amor y risas...
La
veille de son mariage, Victoria surprend son fiancé avec sa
meilleure amie. Elle décide de tout laisser tomber et c'est au
milieu de ce chaos sentimental que son boss lui donne un ultimatum :
obtenir les droits afin de pouvoir tourner une publicité pour une
marque de montres dans un château écossais. Si elle ne veut pas se
retrouver à la rue et perdre dans le même temps son fantastique
niveau de vie, Victoria doit convaincre un mystérieux comte,
propriétaire du château. C'est avec cette difficile mission que
Victoria s'envole vers les Highlands à la recherche du comte
McKenna. Mais à part la pluie, les ploucs et les vaches, elle ne
trouve que le bras droit de l'invisible comte, Niall, qui a des plans
bien précis concernant la grincheuse espagnole. Te lo dije est une
comédie romantique qui, si elle n'a rien à voir avec la grande
littérature, vous fera passer un bon moment entre amour et rires...
The day
before her wedding, Victoria catches her boyfriend with her best
friend. She decides to drop everything and in the middle of this
emotional chaos, his boss gives her an ultimatum : get the
rights to shoot a comercial for a brand of watches in a Scotish
castle. If she does not end up in the street and loose at the same
tim999e its fantastic living, Victoria must convince a mysterious
count, owner of the castle. It is with this difficult mission that
Victoria flew to the Highlands in searh of count McKenna. But apart
from the rain, slobs and cows, she only finds the right arme of the
invisible count, Niall, who has specific plans for the Spanish
grumpy. Te lo dije is a romantic comedy which, if it has nothing to
do with freat literature, will make you pass a good time between
loave and laughter...
Aujourd'hui rencontre avec Tears of
Hope, groupe narbonnais à la musique festive qui nous propose un
album sorti début octobre. Enregistré à Barcelone par l'équipe
(ou presque) de Manu Chao, retour sur cette expérience avec Cédric,
chanteur guitariste avec, en cadeau, une réaction de Gambeat,
producteur de Tears of Hope...
Clandestina
– Bonjour les Tears of Hope, et pour commencer, qui êtes-vous?
Tears
of Hope
- Tears of Hope c’est Maxime Benavent à la basse, Antoine Miquel à
la guitare et moi-même (Cédric Busque) au chant et guitare. Voilà
l’équipe de scène mais nous avons la team dans l’ombre avec
Emilie, Cyril et Dylan.
J’ai débuté l’aventure seul au
départ en 2011 en sortant également le premier album «Acoustic
meetings» uniquement voix et guitare plus un invité par morceau.
Ensuite en 2012 j’ai commencé à rencontrer d’autres musiciens
et nous avons fait une version que nous appelions «All the band»
pour la différencier de la version solo puis on s’est pris au jeu.
En 2014 en a découlé un ep «Electric meetings» ensuite la
rencontre avec Gambeat (bassiste de La Ventura/Manu Chao) pour
produire ce dernier album «Sem’anza» sorti en Octobre 2015.
Au
final je n’ai été qu’un an tout seul.
Clandestina– Le nom du groupe a-t-il une histoire particulière?
Tears
of Hope
- Je ne voulais pas appeler le projet «Cédric Busque» et je
souhaitais trouver un nom qui fasse penser à celui d’un groupe.
Tears of hope, «Larmes d’espoir» représente le
coté bien et mal, le coté fou heureux, clown triste et tous ces
paradoxes m’ont toujours attiré. Les opposés qui s’attirent et
que sans mal il ne peut exister le bien et vice-versa, je trouve que
cela me ressemble plutôt assez et c’est généralement ce qui
inspire mes textes.
Clandestina
– Comment se réparti le travail au sein du groupe?
Tears
of Hope
- Je compose à la guitare, écris les textes, fais les structures et
depuis que nous sommes en version «Sound System» je compose
également les batteries. Seul car bien souvent l’inspiration me
vient la nuit.
Une
fois ce travail fait, je propose le morceau au reste du groupe et là
commence un boulot de peaufinage, d’arrangements, tout le monde
participe, nous rajoutons quelques samples si besoin, créons un pont
ou une partie musicale, une intro … tout ce qui nous parait bon.
Clandestina – Nous sommes
donc là pour parler de votre dernier album, Sem'anza, sorti début
octobre. Pourquoi ce titre?
Tears of Hope - «Sem’anza»
est la contraction de «Semillas» (Graines) et «Esperanza»
(Espoir).
En espagnol car nous avons enregistré
cet album à Barcelone au studio «La Panchita» dirigé par Gérard
Casajùs, ex Manu Chao Radio Bemba et produit par Gambeat également
de Manu Chao. Nous avons vécu à l’heure espagnole quelques temps
et donc cela est venu comme ça.
Nous voulions une pochette aux cotés
sombre et froid de la civilisation et d’un autre côté, la nature
reprenant ses droits de gré ou de forces … Cette fleur qui pousse
au milieu du béton est une lueur d’espoir ou au contraire un
dernier souffle de vie bientôt recouvert … tout dépend comment on
voit le verre … Nous jouons toujours sur cette ambiguïté de
Larmes et d’espoir (Tears of hope).
Clandestina
– Entre punk, rock alternatif et musique festive, cet album a des
accents de la Mano Negra, n'est-il pas?
Tears of Hope - C’est plutôt
un compliment.
J’ai toujours été un très grand
fan de Manu Chao et de la Mano Negra. Enregistrer avec eux était
l’idée qui s’imposait.
Quand je compose, j’écoute très
souvent du Manu Chao donc forcément la compo qui en ressort a un
goût de Manu … Si en plus le tout est produit par la même équipe
alors automatiquement ça ressemble à du Manu Chao.
On
me dit souvent que cela fait penser au Clash également mais la Mano
Negra était très inspirée par les Clash. Je suis fier de la
comparaison.
Clandestina
– Vous avez choisi d'enregistrer à Barcelone, sous la production
de Gambeat. Racontez-nous ce choix.
Tears of Hope - Après avoir
enregistré l’ep «Electric meetings» en 2014 qui reprenait les
compos du groupe depuis 2011 qui n’avaient jamais pu être sur cd,
nous avons décidé de nous pencher sur un projet d’album qui
présenterait de nouveaux morceaux que le public ne connaissait pas
encore sauf quelques-unes sur scène.
Gambeat a apprécié notre tout
premier clip «On the ground» qui était sorti en 2012 et présent
sur l’ep. Nous avons parlé, d’abord par mail, ensuite nous nous
sommes rencontrés à Mataró sur une date de Manu. Après le
concert, dans les loges, nous avons parlé plus sérieusement de ce
projet d’album, nous nous sommes donc donnés rendez-vous un an
après pour travailler la pré-production à Narbonne. Nous avions à
ce moment-là près d’une soixantaine de morceaux que nous avons
joué devant lui et il s’est occupé de sélectionner les 12
meilleurs.
Quelques chansons comme «Je survole
la vie», «La ronde de la vie» et «Get up» se sont faites au
dernier moment. Ils ne devaient pas se trouver sur l’album mais
Gambeat m’a demandé des morceaux en français et justement j’en
avais écrit trois cette semaine-là … un hasard total. Les autres
membres du groupe ne les avaient jamais entendues non plus. J’ai dû
me lancer à les jouer voix et guitare et finalement ce sont les
morceaux qui ouvrent l’album.
Clandestina – D'ailleurs en
parlant de rencontres marquantes, vous avec également collaboré
avec Biggz General, petit-fils de Bob Marley. Comment cela s'est-il
fait et quel souvenir en gardez-vous?
Tears of Hope - Oui c’était
juste fou.
J’avais ce matin-là, partagé un
clip qu’un amis avait posté sur Facebook, du swing, rien à voir
avec du reggae, et cet ami, voyant que j’avais partagé sa
publication, s’est rappelé que j’étais également musicien et
que Tears of hope commençait à tourner pas mal.
Il me contacte dans la foulée pour
me dire que sa voisine est manageuse de Biggz General et qu’elle
cherche un groupe pour l’accompagner sur sa première tournée
française. Cela lui coutait trop cher de prendre son band de Miami,
il souhaitait travailler avec un groupe local.
Il écoute le travail de Tears of
hope et nous sélectionne.
Nous avons donc démarré les repets
à distance et le jour de la grande répétition générale nous n’y
croyions toujours pas, nous pensions à un canular … Arrive une
voiture ultra class’ au milieu de nulle part et un rasta sort de là
… Ce n’était finalement pas une blague.
Du coup nous faisions la première
partie puis ensuite nous jouions le backing band de Biggz General sur
cette tournée.
Lui qui faisait des morceaux avec
Snoop Dogg, Method Man de Wu Tang Clan, petit-fils d’une légende
dont nous reprenions quelques morceaux en live … C’était juste
énorme.
Nous avions notre façon de jouer le
reggae … à la clash … du reggae de blanc … Nous avons ajouté
une corde à l’arc en travaillant le reggae pur.
Clandestina
– Pour en revenir à votre album, il est disponible gratuitement
sur BANDCAMP jusqu'en janvier. Pour être plus précise, chacun peut
le télécharger en choisissant le prix qu'il veut donner à cet
album. Choix stratégique?
Tears of Hope - Ce choix-là
est mûrement réfléchi.
Cela me fait énormément de mal de
le dire mais le cd physique, l’objet est fini. J’ai toujours
été fan du cd, vinyle qui revient un peu à la mode mais
aujourd’hui malheureusement, c’est l’aire du numérique.
Maintenant, faire un cd coûte extrêmement cher par rapport à ce
qu’il rapporte. Tout le monde télécharge légalement ou
illégalement. C’est pour cela que nous avons décidé de ne plus
sortir de cd pressé au risque de se mettre à dos les salles,
festivals, radios, magazines qui demandent sans cesse à avoir des
CDs au lieu d’écouter simplement sur Deezer, iTunes, Spotify etc
etc Nous privilégions ces plateformes qui sont malheureusement
l’avenir.
Du coup des économies se dégagent
car il n’y a plus de pressage, de SDRM … Nous pouvons dépenser
cet argent pour les futurs projets du groupe, et il y en a plein et
même de grosses surprises si tout se passe bien.
Nous avons aussi décidé pour les
irréductibles qui aiment le physique de mettre notre album sur clé USB gravé
au nom de Tears of hope et aux couleurs du groupe. Disponible sur nos
concerts et sur notre site. J’aimerais sortir ça en objet de
collection du genre vinyle ou cassette audio mais ça c’est les
collectionneurs …
Du coup nous réfléchissions a
pleins de choses afin de développer notre côté artiste internet.
Nous sommes très présents sur Facebook, Twitter, Instagram, Site et
chaîne YouTube qui sont très très souvent mis à jours et très
très régulièrement alimentés de contenus.
Nous
allons rediscuter de tout ça d’ici la semaine prochaine pour
prendre de grandes décisions possiblement dans ce sens-là, nous
devons nous adapter quitte à être un peu à l’avant-garde et
donc dans une position difficile et souvent incomprise voir dénigrée,
mais je pense fermement que nous y gagnerons en épanouissement car
nous avons des centaines de valises d’idées.
Clandestina – Amour,
individualisme, guerre, profit, misère sociale, futur, vos textes
sont très engagés. Votre façon d'éveiller les consciences pour
changer le monde?
Tears of Hope - Non. Je n’ai
pas le génie nécessaire pour apporter des solutions, tout cela
n’est qu’un constat d’un pessimiste. Ou comment transformer sa
rage et son désespoir d’un monde si fou en quelque chose de
positif comme la musique.
Très souvent les paroles sont dures
et donc la musique est joyeuse pour respecter toujours et sans cesse
cet équilibre de larmes et d’espoir.
Clandestina
– «Ce soir on était juste allés à un concert de hard rock entre
amis Mais les instruments de la haine et du radicalisme ont frappé
Paris». Au lendemain des terribles attentats qui ont frappé Paris
le 13 Novembre dernier, vous avez publié ce texte dont l'intégralité
est sur votre site...
Tears
of Hope
- Comme je le disais, ce monde est fou …
Ce texte ne prend justement pas parti
et est totalement neutre car au lendemain de tels défoulements de
bêtises et de haine, il aurait était trop facile et bien dangereux
de prendre parti et aujourd’hui encore … Je veux dire … Est-ce
qu’une guerre est la solution? Doit-on répondre à la violence par
la violence? Le sujet est difficile et je n’ai pas la réponse.
Au lendemain de ces évènements,
j’ai pleuré seul chez moi regardant horrifié les medias. Pensant
à ce foutu monde que j’étais en train de laisser à ma fille. Et
si elle avait été dans le bataclan ou sur une terrasse d’un bar
entre copines? … Je crois que j’aurais envie de tuer et ma haine
me pousserait a des amalgames stupides … aveuglé du sang d’êtres
humains comment réfléchir et y voir clair?
Nos hommes politiques nous ont mis
dans cette position instable. Que faire? Je ne le sais pas.
Je suis sûr que nous devons
continuer à écrire, lire, chanter, danser, créer et s’aimer mais
est-ce suffisant des armes suffisantes face à des kalachnikovs? Mon
âme d’artiste et d’enfant me diraient que oui mais ma grande
peur de l’homme me dit que non.
Je comprends parfaitement le
cheminement de l’histoire et pourquoi nous en sommes arrivés là
mais maintenant nous nous retrouvons tous dans une impasse. Nous
allons devoirs bombarder des villes Syriennes tuant des civils, des
femmes, enfants et hommes rêvant de paix et liberté pour tuer des
terroristes … Nous serons aussi des terroristes …
Je peux comprendre la haine de chacun
mais ce qui est impardonnable c’est d’enlever la vie à des gens
qui allaient voir un concert, un match de football ou tout simplement
qui se retrouvaient entre amis pour boire un verre. S’il y a des
gens à tuer ce n’est sûrement pas eux. Eux qui ne décident de
rien, eux qui subissent sans cesse les choix politiques rongés par
l’appât du gain et l’argent sale.
Ces fusils qui ont servi à tuer ont
très sûrement été vendus ou achetés grâce à notre pognon avec
lequel nos dirigeants s’amusent depuis si longtemps.
Encore dimanche dernier, des affrontements dans
Paris avaient lieu entre Polices et Civils parce qu’on en a marre
de tout ça. On se pose des questions, on commence à réfléchir et
constater qu’ils nous ont mis dans une impasse. Pendant des années
nous n’avons rien voulu voir, hypnotisés par Hanouna et des
abrutis en lofts … Le réveil est dur.
Les
bombes qui éclatent tous les jours partout dans le monde sont
arrivées chez nous alors cette fois on en parle voilà où nous en
sommes.
Clandestina
– Ce texte sera-t-il mis en musique?
Tears of Hope - Beaucoup de
gens nous l’ont demandé alors on va voir mais je pense qu’il
doit rester un hommage et non un texte répété concert après
concert.
Ils ne vivront plus alors ce texte
aussi.
Devoir
de mémoire ou on va de l’avant sans pour autant oublier?
Clandestina – En tant
qu'artiste, ces évènements vont-ils changer des choses, par exemple
dans la gestion de vos concerts?
Tears of Hope - Non jamais
rien ne changera car je ne leur donnerais jamais raison.
J’aurais bien plus peur de mourir
chez moi seul en ne faisant rien, que d’avoir le plaisir de les
emmerder sur scène à jouer, chanter et danser.
Clandestina – Pour en
revenir à Sem'anza les textes écrits en français, anglais et
espagnol, sont-ils le signe d'un désir d'internationalisation?
Tears of Hope - Au départ,
les textes étaient uniquement dans la langue de Shakespeare et pour
plusieurs raisons. D’abord la musicalité. L’anglais sonne mieux
que le français. Ensuite je n’avais pas le talent d’écrire en
français qui est une langue si riche et pointue. Il y avait le coté
exportation qui m’a interpellé mais surtout le fait de pouvoir me
cacher derrière l’anglais pour sortir mes maux sans que mon
entourage comprenne vraiment. Comme une thérapie.
Aujourd’hui j’écris aussi en
français car j’ai pris confiance. Et je préfère même car je
peux avoir le ton que je veux, faire passer l’image que j’ai en
tête et utiliser les seconds degrés encore mieux.
Un moment je voulais écrire en
portugais et esperanto mais il faut avoir le temps d’apprendre un
minimum la langue.
La devise de Tears of hope ça a
toujours été «Aucune barrière musicale», je crois qu’on va
virer le «musicale» …
J’aimerais chanter dans toutes les
langues, continuer à faire tous les styles, passer du punk a la
valse, du reggae au métal, du rock à l’électro et continuer à
surprendre … c’est notre plaisir, aller là où on nous attend
pas. D’ailleurs ça fait peut être parti des surprises à venir.
Nous sommes non pas des musiciens
mais des artistes. On aime la peinture, la musique, avec Max le
bassiste nous avons été aussi acteur dans une petite série un peu
pourrie et décalée, perso j’écris un roman, nous aimons la
photo. On se fait plaisir et encore pour très longtemps. Etre autant
diversifiés nous permet de ne jamais mourir. Je veux croire que cela
se ressent dans notre musique.
Clandestina – Peut-on vous
voir sur scène, si oui quand et où?
Tears of Hope - Alors
justement, nous ne faisons rien comme tout le monde, nous venons de
faire la dernière date de l’année alors que notre album vient de
sortir. Nous continuerons à prendre les dates qui se présentent
mais nous allons nous enfermer en même temps car quelques idées
germent pour au moins trois nouveaux disques …
Nous avons aussi une grosse envie de
repartir en tournée en Espagne car c’était le pied. Tout comme
chez les bretons où nous voudrions également retourner puis aussi
visiter d’autres pays. Nous espérons revenir très vite sur scène
mais nous sommes impatients de démarrer ces disques également.
C’est peut-être ça aussi être un
artiste internet … je me pose la question … depuis nos débuts
nous avons toujours eu beaucoup de concerts à droite et à gauche
mais je trouve tout aussi intéressant de travailler sans cesse et de
faire nos sorties sur le net plutôt que dans un café-concert miteux
… Cela nous permettrait de sélectionner les concerts pour en faire
de vrais évènements et privilégier le travail plutôt que la
dépense d’énergie folle dans chaque ville et village de France …
En même temps c’est tellement bon
de jouer dans de petits bars … on aime tout en fait lol
Clandestina – Un dernier mot
pour les lecteurs et fans?
Tears of Hope - Quoi qu’il
arrive, peu importe où, on se retrouve bientôt pour encore des
surprises à partager.
On reste comme d’habitude connectés
sur Facebook, Twitter, Instagram, site, chaine YouTube où nous
sommes plus qu’ultra présents, il y a toujours de la nouveauté et
c’est si bon de la partager ensemble depuis ces années.
Merci
de nous donner votre sourire car avec des sourires tout se règle.
Comme promis voici la
réaction de Gambeat, producteur de Tears of Hope et bassiste
incontournable de Manu Chao, entre autre, qui en profite pour nous
parler de ses nombreux projets.
Clandestina
– En plus de faire de la musique ta passion, tu permets aux autres
de pouvoir en vivre. Tel est le cas avec les Tears of Hope dont tu
produits l'album, Se'manza. Parle-nous de cette rencontre.
Gambeat - La
rencontre avec Tears of Hope s'est faite par mail. Ils m'ont demandé
de produire leur LP, je leur ai donné un rendez-vous et nous avons
ainsi bloqué une date pour une pre production qui s'est plutôt bien
passé.
Clandestina
– Qu'est-ce qui t'as plu dans ce groupe? Gambeat - La
diversité des morceaux, le mélange des personnes qui forment ce
groupe et l'envie qu'ils avaient de faire ce LP avec un
professionnel...
Clandestina
– Que penses-tu de leur idée de laisser le choix aux fans de
pouvoir avoir l'album gratuitement jusqu'en janvier ? Gambeat - Je
pense que c'est cool pour le public en général. Pour les groupes
émergeant c'est l'unique moyen de faire de la promo gratuitement et
de pouvoir faire la promotion de son travail. Je conseille toujours
aux groupes d'utiliser les réseaux sociaux. Et pour les fans,
pouvoir télécharger le Lp d'un groupe gratuitement pendant les 3
premiers mois suivant sa sortie c'est une aubaine.
Clandestina
– Je ne pouvais pas te donner la parole sans aborder
avec toi les terribles attentats du 13 Novembre à Paris. Gambeat - J'ai
du mal encore à réaliser ce qui s'est passé à Paris. J'étais en
Argentine en tournée quand c'est arrivé et je suis encore sous le
choc. Mes condoléances aux familles des victimes. La situation est
délicate et je me sens impuissant devant ces images. A 12000 km
c'est dur de ne pas pouvoir communiquer avec mes proches, mes potes,
mes amis... Par chance personne n'est touché par cette tuerie... Les gens ont de plus
en plus peur et vont demander de plus en plus de sécurité. Il est
certain que ça va changer beaucoup de choses au niveau des festivals
et des salles de concert, surtout en terme de sécurité. Les
fouilles, les contrôles vont être lourds pour le public mais
malheureusement c'est nécessaire... En même temps je ne peux
pas m'empêcher de penser aux gens qui meurent tous les jours des
mêmes attentats qui tuent des milliers de civils en Syrie, en Irak,
en Palestine et dans bien d'autres pays où les guerres font rage...
Il faut arrêter les guerres d'intérêt, les gens ont peur. La vie continue on
doit garder la foi et rester positif en pensant que les choses vont
s'arranger dans un futur proche. je lâche pas l'affaire.
Clandestina
– Qu'en est-il de tes projets? Gambeat - Avec
Manu et La ventura on vient de rentrer de tournée en Argentine où
la lutte continue contre Monsanto et les mines qui tuent
également des gens et un gouvernement qui ne réagit pas. Pour ce qui est de
mes projets je suis en mode coach producteur jusqu'en avril à
produire des groupes... Je dessine beaucoup en ce moment pour
préparer une expo peinture qui aura lieu à Barcelone en premier
lieu... Et en préparation d'un livre avec toutes mes illustrations
depuis 1998... bref des projets à fonds la caisse.... La vida non
stop!!!
Clandestina
– Un dernier mot pour les lecteurs et fans? Gambeat - Pour
les fans et les lecteurs je vous souhaite que du bonheur, de la bonne
vibe mais surtout la santé car sans elle nous ne sommes pas grand
chose. Et garder l'espoir... La vida son 2 días...
Estamos
en el año 1935 en España. La Duda, un pequeño pueblo en la
frontera extremeña con Portugal se ve medio pueblo español y el
otro portugues. Un día es escenario del brutal asesinado de una
mujer. El sospechoso es un joven del otro lado de la raya. Empujado
por el fervor de sus habitantes, el alcalde decide secuestrar y
detener al presunto asesino, lo que amenaza con provocar un conflicto
con el Estado Novo del dictador Salazar. El inspector Salcedo será
el encargado de resolver el asesinato. Tendrá que detener al
culpable pero también evitar otro choque ente dos regímenes tan
opuestos como la dictadura y la Segunda República española....
Ganadora del III Premio de Novela Negra esta novela es un poderoso
relato que conjuga a la perfección la intriga, la tensión así como
la Historia con la precisión y la inteligencia de Antonio Gómez
Rufo. Este cerrado rural hace del inspector Salcedo un personaje
imborrable para los lectores. A descubrir...
Nous
sommes en 1935 en Espagne. La Duda, un petit village d'Estrémadure à
la frontière du Portugal est séparé d'un côté par sa partie
espagnole et l'autre portugaise. Il devient un jour la scène de
l'assassinat brutal d'une femme. Le suspect est un jeune appartenant
au côté portugais de La Duda. Pressé par la ferveur de ses
habitants, le maire décide d'arrêter et d'emprisonner le présumé
assassin, ce qui menace de provoquer un conflit avec l'Estado Novo du
dictateur Salazar. L'inspecteur Salcedo est chargé de résoudre
l'enquête. Pour se faire il devra démasquer le coupable tout en
évitant le choc entre deux régimes aussi opposés que le sont la
dictature et la Seconde République espagnole... Vainqueur du III
Prix du Roman Policier ce roman est un récit puissant qui conjugue à
la perfection l'intrigue, la tension ainsi que l'Histoire sous la
plume précise et intelligente d'Antonio Gómez Rufo. Ce huis clos
rural fait de l'inspecteur Salcedo un personnage incontournable pour
les lecteurs. A découvrir...
We are
in 1935 in Spain. La Duda, a village in Extremadura to the portuguese
border, is separated with a Spanish side and the other one
Portuguese. One daye it became the scene of the brutal murder of a
woman. The suspect is a young belonging to the Portuguese side of La
Duda. Pressed by the fervor of its inhabitants, the mayor decide to
arrest and imprison the presumed assassin, threatening to provoke a
conflict with the Estado Novo dictatorship of Salazar. The inspector
Salcedo has to resolve the investigation. To do he will have to find
the assassin while avoiding the clash between two opposing system as
a dictatorship and the Second Spanish Republic... Winner of the III
Premio de la Novela Negra this novel is a powerful narrative that
combines to perfection the intrigue, tension and history with Antonio
Gómez Rufo's precision and intelligence. Thiis rural closed session
do of the inspector Salcedo a key figure for the readers. To
discover...
Ya la
Argentina giró a la derecha en eligir a Mauricio Macri como
presidente. A los 56 el alcalde de Buenos Aires no era dado favorito de los sondeos antes de
la primera vuelta de las presidenciales. El candidato de Cambiemos es el jefe de una
amplia coalición de liberales, radicales así como la derecha conservadora. Favorito
de la comunidad empresarial a la que ha prometido acabar con el proteccionismo, ha también
recibido el apoyo de los argentinos que querían poner fin a la era
Kirchner. Esperemos ahora que el multimillonario reformará el país sin debilitarlo y
llegará a unir a todos los argentinos...
Virage
à droite pour l’Argentine qui vient d’élire à sa tête
Mauricio Macri. A 56 ans le maire
de Buenos Aires n’était pourtant pas donné favori du scrutin
avant le premier tour de l’élection. Le candidat de Cambiemos est à la tête d’une large
coalition rassemblant libéraux, radicaux et droite conservatrice. Favori des milieux
d’affaires auxquels il a promis d’en finir avec le protectionnisme, il a également été
soutenu par tous les argentins qui voulaient en finir avec l’ère Kirchner.
Espérons maintenant que ce milliardaire saura réformer le pays sans l’affaiblir et arrivera à
unir tous les argentins...
Right
turn for Argentina which has just elected Mauricio Macri for
President. At 56, the mayor of Buenos Aires was not given favorite before the first round
of the election.The candidate of Cambiemos is at the head of a broas coalition of
liberals, radicals and conservative right. Favorite of the business community to which
he has promised to do away with protectionism, he also has been supported by all the Argentine
who wanted to end the Kirchner era. We hope now that the billionaire will reform
the country without weakening it and come to all Argentines...
Rendez-vous
incontournable, le Festival Eclats d'Email investit pour la 10ème
année consécutive la ville de Limoges. Expos, concerts, décos
c'est toute une ville qui se met aux couleurs du Jazz. A ne pas
rater!...
Cita
que ya no se puede perder, el Festival Eclats d'Email se encuentra
por el décimo año consecutivo en la ciuda de Limoges, Francia.
Exposiciones, conciertos, decoraciones, es una ciudad entera que se
pone los colores de Jazz. ¡No te lo puedes perder!...
This
meet is a must, the Eclats d'Email festival investied for the 10th
consecutive year the city of Limoges. Exhibition, concerts,
decorations, all the city features the colors of jazz. You have to
see it!...
Barcelona,
1881. Gerardo Borrás desparece de forma misteriosa justo cuando toma
su coche de caballos para trasladarse a la estación de Sants y
viajar a Madrid. A petición de su buen amigo Alfredo Blázquez,
marido de la prima del desaparecido empresario, Víctor Ros acude a
Barcelona a investigar el caso. Comienza entonces una compleja y
peligrosa investigación llena de sobresaltos durante la cual vamos a
descubrir la Barcelona de finales del XIX. En efecto, ese tercer caso
de la serie de Víctor Ros nos lleva a recorrer una Barcelona a las
puertas del siglo XX y encontrar famosos de la época tales el genial
Antoni Gaudí, el inventor y agitador político Narciso Monturiol,
los últimos románticos así como los primeros modernistas. En este
novela no acompañamos solamente al heroe en la resolución de un
gran misterio pero descubrimos al mismo tiempo el nacimiento de la
Barcelona que conocemos hoy. Todo un placer...
Barcelone
1881. Gerardo Borrás disparaît mystérieusement alors qu'il se
trouvait dans son fiacre pour rejoindre la gare de Sants afin d'aller
à Madrid. A la demande de son ami Alfredo Blázquez, cousin par
alliance de l'homme d'affaires disparu, Víctor Ros arrive à
Barcelone afin d'enquêter sur cette disparition. Commence alors une
difficile et dangereuse enquête pleine de surprises au cours de
laquelle nous découvrons la Barcelone de la fin du XIX. En effet, ce
troisième volet de la série Víctor Ros nous fait découvrir une
Barcelone aux portes du XX et rencontrer les vedettes de l'époque
comme le génial Antoni Gaudí, l'inventeur et agitateur politique
Narciso Monturiol, les derniers romantiques ainsi que les premiers
modernistes. Dans ce roman nous n'accompagnons pas seulement le héros
dans la résolution d'un grand mystère mais nous découvrons
l'esquisse de la Barcelone d'aujourd'hui. Tout un programme...
Barcelona,
1881. Gerardo Borrás disappears mysteriously while he was in his cab
to get to Sants station to go to Madrid. At the request of his friend
Aldredo Blázquez, cousin by marriage to the disappeared businessman,
Víctor Ros arrives in Barcelona to investigate the case. Thus begins
a difficult and dangerous investigation full of surprises in which we
discover a Barcelona of the late nineteenth. Indeed, this third book
of the Víctor Ros' series made us discover a Barcelona at the gates
of XX and meet the stars of the era such as the brillant Antoni
Gaudí, the inventor and political agitator Narciso Monturiol, the
las romantics and the first modernists. In this novel we not only
accompany the hero in solving a great mystery but also discover the
birth of the Barcelona of today. Great program...
SABADO
3: LONE RHINO CLUB al Milano Cocktail Bar, 20'30h LUNES 5: JULIO
LOBOS BLUES al Jazzsí Club, 19h MARTES 6: NOSOLOBLUES &
AMIG@S a la Gran Bodega Saltó, 20'30h
Une
jeune femme court dans les rues de Tokyo, un bébé dans les bras.
Cette enfant n'est pas la sienne, elle vient de la voler. Elle va en
faire son enfant, devenir sa mère et durant le temps de sa cavale,
malgré la violence de chacune des fuites de la femme pour échapper
à la police, créer un cocon de protection et d'amour pour cette
petite fille. De là peut-être naît la complicité qui s'installe
au fil des jours entre la fugitive et l'enfant, créant un lien
d'amour filial et de tendresse, une harmonie dans laquelle nul témoin
ne peut déceler la moindre faille... Mitsuyo Katuka nous invite à
travers ce roman à faire un extraordinaire voyage au Japon. Nous
découvrons tour à tour ses coutumes ancestrales et sa modernité
parfois dérangeante. La place de la femme dans la société et au
sein du couple est très habilement dépeint, et la magnifique
construction du roman nous fait découvrir les zones d'ombre de
chacun des protagonistes, cassant par là-même les codes de la
culpabilité. L'auteur nos interroge avec intelligence sur le couple,
le désir d'enfant et la transmission. Ce roman possède une poésie
incroyable qui va se nicher jusque dans le titre dont le mystère
s'éclaircit à la lecture du roman. Magistral...
Una
joven corre en las calles deTokio, un bebé en sus brazos. Esta niña
no es suya, la ha robado. Va a hacer su hija de ella, convertirse en
su madre y durante el tiempo de su fuga, a pesar de la violencia de
cada de sus huidas para escapar de la policía, creae un capullo de
protección y amor por esta niña. A partir de ahí quizá nace la
complicidad que se instala poco a poco entre la mujer y el bebé,
creando un vínculo filial de amor y ternura, una armonía en la que
ningún testigo no puede detectar el más mínimo defecto... Mitsuyo
Katuka nos invita a través de esta novela a un viaje a Japón.
Descubrimos a su vez sus costumbres ancestrales y su modernidad
inquietante. El lugar de la mujer en la sociedad y dentro de la
pareja está muy hábilmente retratado, y la magnífica manera de
construir la novela nos muesta las sombras de cada uno de los
protagonistas, rompiendo así los códigos de culpa. El autor
cuestiona con inteligencia sobre la pareja, el deseo de niños y la
transmisión. Esta noevla tiene una poesia increíble que va hasta
ocultarse en el título cuyo misterio se aclara al leer la novela.
Magistral...
A young
woman is running in the streets of Tokyo, a baby in her arms. This
child is not hers, she just steals her. She will make her child,
become her mother and during the time of her run, despite the
violence of each flight to escape the police, create a cocoon ot
protection and love for this baby. From there perhaps born the
complicity that installs more and more each day between the woman and
the baby, creating a filial love bond and tenderness, an harmony in
which any witness can not detect the slightest flaw... Mitsuyo Katuka
invites us in this novel to make a trip to Japan. We discover in turn
its ancestral custms and sometimes its disturbing modernity. The
place of women in society and within the couple is very well
desribed, and the magnificent way to build the novel shows us the
shadows of each of the protagonists, thereby breking the codes of
guilt. The author questions with intelligence about the couple, the
desire of children and the transmission. This novel has an incredible
poetry that we already have in the title whose mistery is cleared
when reading the novel. Magistral...
Hace unas semanas os presenté El Secreto de Vesalio, escrito por Jordi Llobregat. Me gustó tanto la novela, que decidí encontrar al autor con el fin de entender mejor su obra. Aquí viene este encuentro. A ver si os da las ganas de descubrir lo que ya
califiqué de novela del verano.
Clandestina
- Primero de todo, Jordi,
háblanos de ti. ¿Quién eres?
Jordi
Llobregat - Soy un tipo normal y corriente que necesita soñar y
no parar de hacer proyectos para sentirse vivo. Tengo pasión por
muchas cosas, entre ellas la lectura y contar historias desde
pequeño. He escrito una novela y espero que sea la primera de muchas
otras.
Clandestina
- ¿Cómo nació tu amor a la
escritura? De lo que sé, la peli Le Magnifique, con el famoso
Jean-Paul Belmondo tiene algo que ver con eso, ¿será verdad?
Jordi
Llobregat - El amor por la escritura siempre está relacionado
con el amor a la lectura. Aunque mi primer recuerdo tiene que ver con
el cine. Hace muchos años, yo era apenas un chiquillo, estaba
pasando las vacaciones junto con mi familia en Candillargues, un
pequeño pueblo francés cerca de Montpellier. Era por la tarde,
llovía y estábamos viendo una película: Le Magnifique. En ella,
Belmondo, enamorado de su propia agente literaria, encarna a un
escritor que imagina unas alocadas aventuras mientras escribe su
novela. Me emocionó tanto que le pedí a mi tía que me dejara usar
la vieja Olivetti que tenía en su dormitorio. Me pasé el resto del
verano escribiendo una fantástica novela de espías, persecuciones y
tiros. Mujeres atractivas y hombres duros. Muy trepidante. Recuerdo a
mi pobre tía cada noche suplicarme que lo dejara porque querían
irse a dormir y yo me sentía tremendamente decepcionado por tener
que parar tras seis o siete horas escribiendo. Aún recuerdo aquella
emoción y es la misma que ahora siento al escribir.
Clandestina
- Ahora vamos con El Secreto de
Vesalio y su personaje principal, Barcelona. Porque hay que decirlo,
es todo un personaje y, pués ¿por qué localizar tu historia en
esa Barcelona gótica?
Jordi
Llobregat - A finales del siglo XIX, Barcelona es una de las
ciudades más fascinantes de Europa. Es un lugar y un tiempo donde se
dan unos enormes contrastes y ocurren cosas tremendas. Era y es una
ciudad mediterránea llena de luz y color pero, en aquel tiempo, al
caer la noche, se transformaba en un lugar muy peligroso, donde tu
vida no valía nada si no habías tenido tiempo de llegar a tu casa y
te encontrabas en la calle con apenas un farol de gas iluminando las
tinieblas.
Clandestina
– Para mí, y muchos
lectores, es un verdadero placer ir con la historia en esa Barcelona,
descubrirla en el momento de este evento tan importante de la
exposición universal. Me imagino que el trabajo para poder hacerlo
vivir con esa exactitud fue magistral. Cuéntanoslo.
Jordi
Llobregat - Utilicé un plano de finales de XIX de Barcelona que
colgué en el despacho ocupando casi una pared entera, y muchos
libros, guías de la época, hemeroteca de periódicos… La novela
ha exigido bastante esfuerzo de documentación, pero ese trabajo
suele ser muy entretenido. Es excitante cuando descubres algo que te
encaja en la historia que quieres contar y también frustrante cuando
no consigues lo que deseabas o te obliga a cambiar lo que tenías
pensado, lo que se convierte en un reto.
Clandestina
- ¿Podrías comparar la
Barcelona del XIX con la del XXI? ¿Cuál te parece la más atractiva
y porqué?
Jordi
Llobregat - Bueno, la comparación no es fácil. Se trata de
realidades muy distintas. La gente de aquella época no conocía
apenas la electricidad, no sabía lo que era un coche, desconocía
tener las prisas que nosotros tenemos…, era un mundo muy diferente.
De entonces permanecen algunos edificios y por supuesto la trama
urbana. La diferencia de clases no es tan evidente, pero sin duda
subsiste, aunque de otro modo más sutil. Es indiscutible que la
calidad de vida media ha mejorado mucho respecto a la de finales de
siglo XIX, pero creo que es una lástima haber perdido esa capacidad
de asombro que tenían entonces. Desde luego, para novelar, es mucho
más atractiva para mí la época y la Barcelona de finales de siglo
XIX, para vivir, mejor la de ahora.
Clandestina
– Los héroes se confrontan a
un asesino que parece tener vínculos con el tema de la medicina, tal
como Daniel Amat y Pau Gilbert. Aunque el personaje más importante
después Barcelona queda Vesalio.
Jordi
Llobregat - Las historias tienen sentido, al menos para mí, a
través de los personajes. No hay vida, nada sucede sin ellos y sus
interacciones. Surgen a partir de la historia que quiero contar y no
al contrario. Por ello, me gusta cuidar mucho cada uno de ellos tanto
si es un protagonista, como si es un personaje que aparece en una
sola página. Entiendo que todos son igual de relevantes. A la hora
de construirlos, los personajes tienen algo de mí y mucho de lo que
observo día tras día a mí alrededor. Soy como un ladrón que roba
gestos, expresiones, rostros, palabras..., me apropio de todo aquello
que me atraiga de las personas con las que me cruzo y luego lo
aplico.
Clandestina
– Hablando de ciencia
¿piensas que este fin del XIX es el debut o quizá lo más
importante de los avances médicos, los que abren las puertas a
nuestra medicina moderna?
Jordi
Llobregat - Es en esta época donde se dan los avances más
importantes que han configurado la medicina tal y como ahora
disfrutamos. Sobre todo en lo que se refiere al tratamiento paliativo
del dolor, la higiene, los rayos X, la cirugía reconstructiva,… y
sobre todo es, durante el fin de siglo y principios del siguiente,
donde se comprende como nunca el cuerpo humano.
Clandestina
– Tienes el poder de hacernos
odiar una mala gente de tu novela. En particular a uno que tiene una
imagen muy personal de las mujeres. De hecho, la mujer en esta época
es algo que parece importarte un montón.
Jordi
Llobregat - La novela trata varios temas significativos de modo
subyacente a la trama de aventura e intriga. Uno de ellos es la
situación de la mujer en esa época. Me interesa mucho, pues como la
misma ciudad, también se vive un momento de transición en la
situación de la mujer en la sociedad. La mujer empieza a dar sus
primeros pasos para lograr la libertad y reconocimiento que se
merece. Los diferentes personajes femeninos y las situaciones que
viven y superan son un modo de mostrárselo al lector.
Clandestina
– El peso del pasado, los
secretos.... cada uno de tus personajes tiene el suyo. ¿Será algo
que te atrae?
Jordi
Llobregat - Todos guardamos secretos, tu, yo, el lector que ahora
mismo está leyendo esta entrevista… Secretos de muchos tipos y con
diferente repercusión en nuestra vida. Es algo que me fascina puesto
que de algún modo vivimos vidas en paralelo respecto a lo que
hacemos y a lo que nos llevó a hacer o nos lleva a hacer esos
secretos que guardamos. ¿Quién no se ha preguntado, en un momento
dado, cómo sería su vida si hubiera tomado otra decisión? ¿Y
cuántos no guardamos esa reflexión solo para nosotros?
Clandestina
– Bueno, como autor se supone
que su obra va a ser leída pero ¿cómo lo has vivido cuando te han
dicho «hey Jordi, El Secreto de Vesalio es un fenómeno editorial»?
Jordi
Llobregat - Lo vivo con una enorme alegría. Un autor solo aspira
a ser leído y cuanto más mejor. Que eso ocurra en dieciocho lenguas
distintas es increíble. Cada vez que llega una oferta por la novela
es muy emocionante. Es algo que solo había podido soñar, por lo que
no dejo de preguntarme si no sigo soñando.
Clandestina
– En efecto te van a
editar en 18 países y sabiendo que algo familiar te relaciona con
Francia a ver si ¿forma parte de ellos?
Jordi
Llobregat - ¡Por supuesto que sí! De hecho, siempre preguntaba
a mi agente cómo iban las ofertas de Francia pues me hace especial
ilusión. Después de España, lo considero mi segundo país. La
editorial Cherche Midi compró los derechos de la novela y, aunque no
estoy seguro, creo que se publicará a principios del año próximo.
Como puedes imaginar estoy muy contento e impaciente por ver el libro
en mis manos.
Clandestina
– De hecho supongo que como
autor ya trabajas o piensas en tus futuras obras. ¿Tienes miedo de
no tener tanto éxito o sea, el peso del éxito puede influir tus
futuras obras?
Jordi
Llobregat - Para escribir no se puede uno permitir tener miedo
aunque sin duda todo lo que está ocurriendo con El Secreto de
Vesalio me afecta y sobre todo, me responsabiliza. No quisiera
defraudar a nadie con la siguiente novela. Pero lo único importante
de verdad es escribir lo que uno quiere. El éxito es un compañero
egoísta que no ayuda en nada a rellenar la hoja en blanco que cada
mañana te espera en la pantalla del ordenador.
Clandestina
– Co-creador y director de
Valencia Negra, festival de género negro de la ciudad, queda claro
que te encantan los libros. ¿Cuál es tu libro referencia, él que
llevaras en una isla desierta?
Jordi
Llobregat - Me llevaría un manual superventas que se titulara
“Cómo sobrevivir en una isla desierta”.
Clandestina
- ¿Se puede tener una
exclusiva sobre tu próxima novela?
Jordi
Llobregat - Todavía estoy trabajando en varios temas a la vez,
con lo que yo mismo desconozco cuál va a ser la historia definitiva
y, por tanto, es muy difícil adelantar nada, excepto que, con casi
con toda seguridad, seguiré la misma línea: un thriller con grandes
dosis de intriga y temas que nos hagan remover las entrañas.
Clandestina
- Ya se termina la entrevista
por eso, Jordi, te la agradezco y te dejo la última palabra.
Jordi
Llobregat - Gracias a ti por tanta amabilidad y cariño. Ya que
me lo permites, quería desearles a los lectores de esta entrevista
muchas y buenas lecturas. Leer es algo tan maravilloso que nadie debe
perdérselo. Leed y compartidlo, seréis muy felices.
Muchissimas gracias Jordi por el tiempo y el cariño, esperando ya leer tu próxima novela ;-)