Respirar por la herida... La maison des chagrins... - Victor del Árbol

Dieu
joue peut-être aux dés avec nos destins, éparpillant les pièces
d'un puzzle qui, d'une manière ou d'une autre, se reforme toujours.
Peut-être que le hasard nous prend ce que nous aimons le plus, mais
il se peut que tout ce qui nous arrive soit simplement la conséquence
de nos propres actes. Telles sont les questions qui hantent Eduardo,
autrefois célèbre peintre qui, après avoir perdu sa femme et sa
fille il y a quatorze ans dans un accident, survit comme il peut.
Après avoir passé treize longues années en prison, seules les
commandes d'Olga et les visites à Marina, sa psychiatre, le
maintiennent ancré dans la réalité jusqu'au jour où une célèbre
violoncelliste, Gloria Tagger, le charge du plus grand défi de sa
vie : peindre le portrait d'Arthur, un homme d'affaires au passé
incertain. Accepter cette commande déclenche une spirale d'émotions
et d'évènements tragiques qui aspire inévitablement le peu de
personnes qui lui sont proches. A chaque coup de pinceau, Eduardo va
ouvrir des portes qu'il aurait fallu laisser fermées mais que
personne ni rien ne peuvent refermer une fois ouvertes... L'auteur
nous offre dans ce roman une histoire complexe aux multiples
facettes, limites, recoins, histoires à l'intérieur de l'histoire
principale. A l'image du cinéaste mexicain Alejandro González
Iñárritu, Victor del Árbol crée un réseau d'évènements
apparemment sans rapport les uns avec les autres qui, avec une grande
maîtrise et en utilisant comme fil conducteur ses personnages, va
tisser une toile d'araignée dans laquelle, par hasard ou pas tant
que ça, tout est subtilement relié, tout a sa logique, son
pourquoi, et donc au final la vie est pleine de ces hasards dans
lesquels le plus éloigné est également le plus proche. Un roman
impossible à lâcher, qui vous reste entre les mains, dont il
impossible d'arrêter la lecture. Bref, un merveilleux cadeau...
God may
play dice with our destinies, scattering the pieces of a puzzle wich,
in one way or another, is always reformed. Maybe chance takes us what
we like most, but everything that happens to us may just be the
result of our own actions. These are the questions that haunt
Eduardo, once a famous painter who, after losing his wife and his
daughter fourteen years ago in an accident, survives as best he can.
After spending 13 years in jail, only Olga's orders and the visits to
his psychiatrist Marina, keep him anchored in reality until the day
when a famous cellist, Gloria Tagger, asks him the greatest challenge
of his life : paiting the portrait of Arthur, a businessman
whith an uncertain past. Accepting this command triggers a spiral of
emotions and tragic events that inevitably aspires to the few people
who are close to him. With each stroke of brush, Eduardo will oepn
doors that should have been left closed but that nobody and nothing
can close once opened... The author offers us in this novel a complex
story with multiple facets, limits, nooks, stories inside the main
story. As the Mexican filmmaker Aejandro González Iñárritu, Victo
del Árbol creates a network of seemingly unrelated events that, with
gret mastery and using his characters as a guide, will weave a
spider's web in which, by chance or not so much, everything is subtly
connected, everything has its logic, its why, and so in the end life
is full of those hasards in which the farthest is also the closest. A
novel you cannot leave, which remains in your hands, whose reading
you can not stop. In short, a wonderful gift...
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