L’émission française Envoyé Spécial consacrait jeudi soir un reportage sur l’avortement en France en 2007. Et là surprise! Surprise devant la difficulté qu’ont les françaises à se faire avorter aujourd’hui dans leur propre pays, à tel point que bon nombre d’entre elles choisissent des pays voisins lorsqu’elles souhaitent faire pratiquer une IVG. Etonnement face aux discours moralisateurs que leur assène le corps médical français, en particulier les médecins, alors que leur rôle est de conseiller, soutenir, pratiquer mais certes pas juger. Stupeur de savoir que le nombre d’avortement pratiqué chaque année en France n’est pas dû, pour la très grande majorité, à une négligence de la part des femmes, mais à la prescription par un praticien d’une méthode de contraception ne correspondant pas à sa patiente. La raison à cet échec, à ces discours d’un autre temps? L’une évidente : les futurs médecins, sur les huit ans minimum d’études nécessaires à leur formation, ne reçoivent qu’une heure (oui une heure!) de « cours » sur l’IVG et ne sont vraisemblablement pas mieux formés quant aux différentes méthodes de contraception. Inimaginable, inconcevable, je dois avouer ne pas m’être remise de l’info. La seconde raison est purement personnelle mais me paraît tout autant tomber sous le sens : les praticiens ne savent pas s’affranchir de leurs idéaux religieux ou moraux, ce qui n’est pas forcément répréhensible en soi, mais les empêche d’exercer pleinement la médecine en tant que telle. Et enfin, surprise ultime : la présence d’un lobby anti-IVG qui politise et remet en cause ce droit que possède chaque femme de pouvoir légalement choisir pour son corps. En 1975 la loi Veil légalisait l’IVG en France. Plus de 30 ans après les mentalités face à cet acte intime n’ont guère évolué, le regard posé sur les femmes l’ayant choisi restant peu ou prou identique à celui des années 70, autant de la part de la société comme de la médecine. Alors à nous de ne jamais oublier que ce qui a été difficilement acquis par ceux qui nous ont précédés ne l’est pas définitivement. A nous de ne pas omettre de le protéger avec autant de force que si ça n’était pas acquis. Au gouvernement à mener une véritable politique en la matière. En offrant une réelle formation en la matière à chaque médecin ou en suivant l’exemple des Pays Bas qui, par exemple, intègrent dans le système scolaire, et ce dès le plus jeune âge de l’enfant, une réelle éducation de la contraception. Bien sûr le gouvernement ne peut pas changer d’un coup les mentalités. Mais il peut fortement les faire évoluer. En modifiant, par exemple, la loi interdisant la publicité sur la contraception. Loi qui date de la fin de la première guerre mondiale et visait à l’époque à repeupler le pays. Mais
El programa de tv francés Envoyé Spécial consagraba el pasada jueves un reportaje sobre el aborto en Francia en 2007. ¡Y allí sorpresa ! Sorepresa ante la dificuldad que tienen las francesas en poder abortar hoy en día en su propio país, tanto que muchas de ellas eligen países vecinos cuando desean practicar un aborto. Asombro ante los discursos moralizadores que les den el cuerpo médico francés, en particular los médicos, mientras que su papel es aconsejar, sostenar, practicar pero ciertamente no juzgar. Estupor de saber que el número de aborto practicado cada año en Francia se debe, para la gran mayoría, no a una negligencia de parte de las mujeres, pero a la prescripción por un médico de un método de contracepción que no corresponde a su paciente. ¿La razón de ste fracaso, de estos discursos de otro tiempo ? Una es evidente : los futuros médicos, sobre los ocho años mínimos de estudios necesarios para su formación, reciben solamente una hora (¡sí una hora !) de « curso » sobre el aborto y no parecen mejor formados en cuanto a los distintos métodos de contracepción. Inimaginable, inconcebible, estoy aún bajo la sorpresa de esta noticia. La segunda razón es puramente personal pero me parece tanto importante : los médicos no seban liberarse de sus ideales religiosos o morales, lo que no es reprensible en si mismo, sino que les impide ejercer plenamente la medicina como tal. Por fin, sorpresa última : la presencia de un grupo de presión anti aborto que politiza y pone en entredicho este derecho que posee cada mujer de poder legalmente eligir para su cuerpo. En 1975 la ley Veil legalizaba el aborto en Francia. Más de 30 años después las mentalidades ante este acto íntimo han apenas evolucionado, la mirada colocada sobre las mujeres que lo elegían eseando más o menos idéntico al de los años 70, tan de parte de la sociedad que de la medicina. Entonces a cada uno de nosotros de no olvidar que lo que ha sido adquirido difícilmente por los nos precedieron no lo es definitivamente. De no omitir protegerlo con
The French TV program Envoyé Spécial devoted last Thursday a report on the abortion in
Je n'ai rien à ajouter.
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Petit Ours ---> un peu de bon sens aux mèdecins et politiques peut être!?!
RépondreSupprimerJ'aime bien le concept de l'évolution de concert.
RépondreSupprimerSauf que pour le coup, une minorité agissante impose ici sa loi et empêche la loi républicaine d'évoluer avec la société, me semble-t-il.
Alea ---> exact, une minorité impose son point de vue. Et il semble qu'il s'agisse d'une minorité de poids, la majorité se reposant sur la victoire passée.
RépondreSupprimerIl faudrais que les medecin ne puisse refuser une IVG, et que l'etat donne de vrai moyen.
RépondreSupprimerUne copine a voulu subir une IVG, dans les temps, mais on lui a dis d'aller en belgique. Mais avec quelle argent ?
Resultat, elle a du tout faire pour faire une fausse couche...
C'est deplorable...
Looping ---> obliger les mèdecins... oui forcément c'est une solution. Mais qu'en est-il serait-il alors, et d'ailleurs qu'en est-il à l'heure actuel, de leur devoir de médecin? De leur serment?
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