France, présidentielles 2007 – TF1 lance un concept d’émission intéressant : « J’ai une question à vous poser ». But du jeu : cent français par émission (4 en tout) interrogent le ou les candidats à la présidentielle présents sur le plateau sur des sujets aussi divers qu’intéressants. Curiosité et citoyenneté aidant, j’ai regardé lesdits programmes. Si l’idée de base me paraît fort intéressante, j’ai néanmoins des doutes sur plusieurs petites choses. Tout d’abord le choix des français-questionneurs qui bien que d’origines sociales et culturelles diverses, m’ont paru trop politiquement corrects. Si en effet il est inutile de crier et/ou se battre pour débattre (encore que cela peut être marrant vu de l‘extérieur) je n’ai décelé chez eux aucune envie d’opposer ni de défendre leurs idées à celles des candidats. Bien sûr quelques rares personnes on tenté le coup, mais ceux-là m’ont paru le faire sur commande. Deuxième point que je regrette : les questions posées à chaque candidat portaient, selon moi, beaucoup trop sur « leurs » spécialités (sécurité pour l’un, immigration pour l’autre, intégration social pour la troisième etc…). Il eût été aussi, sinon plus, intéressant de les emmener principalement sur des sujets qu’ils maîtrisent moins bien dans leurs discours conventionnels. En même temps lorsque cela a été fait, les réponses ont été pour le moins surprenantes. Telle celle d’Arlette Laguiller (pour ne pas la citer) qui en réponse à une interrogation sur l’intégration des handicapés dans les écoles a eu cette phrase que je trouve limite pour un candidat à un tel poste : « oui c’est sûr en la matière il y a sûrement des choses à faire ». Dernier petit reproche adressé à TF1 : le temps de paroles donné à chaque candidat. Si deux émissions ont été entièrement consacrées aux deux principaux candidats – à savoir Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale – les deux autres ont vu leur timing partagé entre les autres candidats. Et encore, les plus connus, puisque sur la totalité des candidats (une cinquantaine je crois) à cette élection, nous n’en auront vu qu’une petite dizaine. Si je conçois que cela peut être difficile à réaliser, l’idée d’aider les français à choisir démocratiquement leur candidat par ce biais est donc restreinte puisque le programme ne se consacre pas à tous les candidats. Mais j’arrête là de critiquer et, puisque l’idée paraît être dans l’air, j’espère, si ce concept est reconduit pour le 2e tour, que ces petits points négatifs seront néanmoins améliorés…
Francia, presidenciales 2007 – TFI (canal francés de televisión) lanza un concepto de programa interesante : « Tengo una pregunta para usted ». Objetivo : ciento franceses por programa (4 en todo) interrogan al o a los candidatos a la elecciones prresidenciales presentes durante el programa, sobre temas tan distintos como interesantes. Curiosidad y ciudadana ayudando, miré dichos programas. Si la idea básica me parece muy interesante, tengo sin embargo dudas sobre varias cositas. En primer lugar la elección de los franceses interrogadores que, aunque de distintas orígines sociales y culturales, parecieron demasiado políticamente correctos. Si es en efecto inútil gritar y/o pegarse para discutir (aunque eso puede revelarse divertido visto del exterior), no detecté en ellos ningún deseo de oponer o defender sus ideas a las de los candidatos. Por supuesto algunas raras personas lo han intentado, pero aquéllos me parecieron hacerlo sobre pedido. Segundo punto que lamento : las cuestiones planteadas a cada candidato llevaban, a mi punto de visto, demasiado sobre « sus » especialidades (seguridad para uno, inmigración para el otro, integración sociales para un tercer etc…). Había sido también, sino más, interesante llevarlos pincipalmente sobre temas que controlan menos en sus discursos convencionales. Al mismo tiempo cuando lo hicieron, las respuestas fueron por lo menos sorprendentes. Tal la de Arlette Laguiller (extrema izquierda, para no citarla) que, en repuesta a una pregunta sobre la integración de los minusválidos en las escuelas tuvo esta frase que encuentro límite para un candidato a tal función : «claro que es cierto que esobre este tema hay deguramente cosas que hacer ». Último reproche dirigido a TF1 : el tiempo de palabras otorgado a cada candidato. Si se consagraron enteramente dos programas a los dos principales candidatos – es decir Nicolas Sarkozy y Ségolène Royal – las dos otras vieron su timing compartido entre los otros candidatos. Y aún, los conocidos, puesto que sobre la totalidad de los candidatos (una cincuentena creo) a esta elección, no tendremos visto que una pequeña decena. Si concibo que eso puede ser dificil a realizar, la idea de ayudar a los franceses a eligir democráticamente a su condidato de tal forma es pues limitada puesto que el programa no se consagra a todos los candidatos. Pero no critico más, pero como la idea parece ser en el aire, espero, si este concepto se prorroga para la 2a vuelta, que estos pequeños puntos negativos se mejorarán…
un truc qui me fait marrer moi, c'est qu'on fait un tas d'émissions avec des candidats dont on ne sait même pas s'ils auront leur 500 signatures...et donc on fait perdre leur temps aux gens aussi quelque part , on pourrait ne mettre les émissions en marche que lorsque les inscriptions sont cloturées...je ne sais pas mais ça me parait tellement débile ça !
RépondreSupprimerEn España se va a hacer también en estos días. Los medios se han tenido que "poner las pilas" con el tema del periodismo ciudadano. Da las ensación de que la ciudadanía empieza a tener voz, y en esto han tenido mucho que ver los blogs y la información paralela a la formal que corre por ellos. Un saludo globalizado (por lo que se ve, de nuevas estrategias políticas). Besos
RépondreSupprimeren Belgique on n'a pas d'émission du genre. Je trouve que le concept n'est pas mauvais, et il reste quand même tjs les émissions conventionnelles.
RépondreSupprimerQuelles que soient les questions posées, les réponses des candidats sont plus que très souvent stéréotypées, ils reviennent tjs avec leurs marottes, ce qui fait qu'au final on apprend pas gd chose mais c'est pas de la faute des citoyens ça...
Les francais sont sélectionnés dans le but d'être un échantillon représentatif de la population francaise.
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il n'y a pas eu de débat. Mais ce n'est pas une émission débat justement, les francais sont pas la pour défendre leur point de vue mais pour poser des questions aux candidats.
Pour ce qui est de la représentativité des candidats, elle est proportionnelle aux sondages, ca explique le tps de parole et la présence ou non de certains candidats.
L'égalité du temps de parole n'est obligatoire qu'une fois la campagne lancée.
ciao bellissima!
RépondreSupprimerCig ---> je ne sais pas si on peut vraiment parler de perte de temps. Après tout, nous avons une idée de leurs idées et ça peut toujours servir pour l'avenir...
RépondreSupprimerPilar M Clares ---> Bueno si parece que el periodismo ciudadano es de moda. A ver ahora si se tiene en cuanta eso, o si es solo de moda.
Besos
Petit Ours ---> tu l'as dit : au final on n'apprend pas grand chose. Disons que, selon moi le concept serait beaucoup plus intéressant si les questions étaient moins stéréotypées.
RépondreSupprimerT. ---> Les français ont-ils vraiment été sélectionnés sur un échantillon représentatif? Et, surtout, comment? Il apparait que certaines personnes présentes sur 2 émissions avaient un métier différent sur les deux. Donc!?!
Ensuite, sans parler de débat, je suis sûre que pas mal de français ont des questions un peu plus dérangeantes à poser aux candidats, ce qui ne fut malheureusement pas le cas.
Pour ce qui est de l'égalité du temps de parole, il eût peut être mieux valu attendre le lancement de la campagne pour lancer l'émission.
Federal Boys ---> ciao ;)
J'ai regardé l'une de ces émissions et j'ai éprouvé le même sentiment de doute que toi.
RépondreSupprimerje trouve cette émission surfaite et inintéressante, les sélectionnés doivent déposer leurs questions avant, et les candidats préparent leurs réponses. Peu nombreux sont ceux qui une fois le micro à la main ont osé changer leurs questions pour rentrer dans un vrai débat (un seul, je crois avoir entendu dire et encore on ne lui a pas répondu!)
RépondreSupprimerCette mode du "participatif" me laisse très sceptique.
RépondreSupprimerEst-ce que l'aboutissement ultime de la démagogie, ce n'est pas de demander à l'administré de faire lui-même sa cuisine ?
Pour savoir comment gouverner, faisons un micro-trottoir au café du commerce...
Il y a des sujets qui demandent une capacité à voir au delà de l'intérêt immédiat d'une situation particulière, et une aptitude à former des projets pour le long terme.
Si on prend l'exemple du budget, qui (= quelle proportion de la population) est vraiment préoccupé par les dettes contractées aujourd'hui à échéance de 50 ans, qui seront remboursées dans deux générations après nous ?
Gouverner sans vision, c'est à dire en écoutant simplement l'opinion, c'est faire une politique destinée uniquement à ceux qui parlent le plus fort, ceux qui ont la possibilité de tout casser ou tout bloquer.
Le concept a choqué pas mal de journalistes. Moi pas, à vrai dire. Je crois que beaucoup d'entre eux se sont sentis dépossédés, contournés, "castrés". Ca les gêne que l'on puisse faire des émissions politiques sans que ce soit eux qui posent les questions. Un journaliste sur France Inter a dit l'autre jour que c'était un métier de poser les questions. Certes. Mais les journalistes ressassent à longueurs d'émissions les mêmes questions à la con de politique politicienne, sans s'intéresser aux programmes, aux idées. Est-ce mieux ?
RépondreSupprimerEn revanche, j'ai des doutes sur les échantillons : sans vouloir les critiquer, j'ai l'impression que certaines catégories étaient sur-représentées (artisans, chefs d'entreprise, étudiants par exemple).
Et puis, c'est vrai que je te rejoins sur le choix des questions : trop dans les cordes des candidats, souvent liées aux "petits problèmes" de chacun des "questionneurs"...
Ar valafenn > autrement dit, tu veux sélectionner des téléespectateurs catés pour poser des questions de journalistes ?
RépondreSupprimercastés, pas castrés
RépondreSupprimerJ'adore l'idée de gens "comme tout le monde" sélectionnés avec soin.
RépondreSupprimerMoi, ce que je ferais, c'est d'exiger 500 signature d'élus pour chaque télespectateur participant.
P.S.: Je fais partie de ceux qui ne se font pas une opinion en regardant TF1. Suis-je représenté dans le panel ?
Atanane ---> nous sommes deux donc, au moins :)
RépondreSupprimerMae ---> en fait, moi j'aime le concept... s'il était amélioré s'e,te,d (voir la note pour les améliorations ;) )
Et oui, je pense que face aux caméras et candidats, les gens ont "joué" un rôle (même inconsciemment) mais malheureusement aps celui de citoyen.
Quinte ---> je ne suis pas vraiment d'accord avec toi.
RépondreSupprimerPremier point, il est important que tous les citoyens participent en donnant leur avis, débattant (intelligemment bien évidemment!!!) afin de faire avancer une discussion, un sujet de société.
Ensuite, si je suis d'accord sur le point que gouverner c'est prévoir la vie future du pays, il faut aussi tenir compte de la vie actuelle, sinon à quoi cela sert-il!!?!
Il n'est nullement question ici d'écouter "bêtement" ce que veut le peuple, mais de l'écouter (déjà ça serait bien), d'analyser ses propos, et voir si ça ne peut pas effectivement faire avancer, évoluer les choses.
Ar valafenn ---> en même temps, pour certains journalistes, tu leur enlève leurs questions préparées avec soin par d'autres qu'eux-mêmes, et tu te retrouves face à des questions du niveau de certains des questionneurs de l'émission!!!
RépondreSupprimerC'est vrai que certaines catégories paraissaient sur-représentées.
Quinte ---> c'est assez grave de se faire une idée définitive sur une seule émission (de TF1, ou n'importe quel autre média!), ou je me trompe!?! Le but du jeu (normalement) est d'amener à réfléchir, non!?!
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